Kimi Ga Nozomu Eien
(“Cette Eternité Que Tu Souhaites”, 14 épisodes, basé sur un jeu vidéo de Princess Software paru sur Dreamcast, PC et PSdaube)
Tiens, encore un anime tout public adapté d'un truc hentai (il y a quelques scènes de nudité, mais pas de quoi dégainer Popaul). Sauf que cette fois-ci, ce n'est pas l'histoire toute rose dégoulinant de bons sentiments et de situations téléphonées où tout le monde passe un bon moment après qu'une fille ait effleuré l'idée de se trancher les veines et justifier un scénario avant de ne pas le faire car nous vivons tous dans un monde merveilleux. Ca, ce sont les synopsis des dating sims livrés avec une seringue d'héroïne pour que le joueur-spectateur oublie sa vie pourrie. Ici, on est dans la deuxième catégorie de scénarios: une histoire déprimante où chaque perso se perd dans les bras d'un autre pour oublier sa condition et montrer au joueur-spectateur qu'il y a pire que lui, avant de terminer sur une leçon de vie et/ou une happy-end afin que tout ceci ne passe pas pour de la déprime gratuite. Après tout, beaucoup de joueurs restent des étudiants un peu paumés, qui se rattachent à ce genre de choses pour comprendre le monde qui les entoure, d'où les situations terriblement réalistes par moments.
Au cas où vous ne l'auriez pas compris: Kimi Ga Nozomu Eien ne plaira pas à tout le monde, loin de là. Ca s'adresse à un public mûr qui ne regarde pas les animes uniquement pour s'évader un peu.
En fait, KGNE aurait très bien pu être un drama (série TV avec de vrais acteurs); s'il n'en a pas été ainsi, c'est parce que ses origines vidéoludiques lui interdisent un passage en live action sous peine d'être ridiculisé (allez, citez-moi un seul jeu vidéo qui ait passé le test!). Techniquement, rien de passionnant: dessin et animation moyens, musique qu'on oublie vite... à l'exception d'excellentes seiyuus qui font passer les sentiments. Avec son histoire, c'est d'ailleurs tout ce que KGNE a à nous offrir, et il le fait plutôt bien.
Ca commence comme n'importe quel scénario de la première catégorie (cf début de l'article): un mec, deux filles, triangle amoureux et déclarations d'amour sous le gros arbre du coin avec de gros rubans roses dans les cheveux.
Puis vlan, une des deux filles se mange une voiture à la fin du deuxième épisode. Admirez la métaphore du ruban rose sur un trottoir au milieu d'une flaque de sang.
A partir de là, on est dans la deuxième catégorie de scénario. Trois ans plus tard, le mec vit avec la fille toujours entière et l'autre émerge de son coma, se croyant toujours au temps où tout le monde portait des uniformes scolaires. Déchiré entre ces deux femmes, le personnage principal encaisse, obligé de vivre à la fois en adulte, au présent avec son amie, et jouant la comédie du passé pour son premier amour, cloué à l'hôpital et qu'une référence au temps qui s'est envolé pourrait terrasser.
Tout le thème de Kimi Ga... est là: cette “adulescence” où les flash-backs du temps de l'innocence, des examens et des parents se téléscopent avec la réalité de l'emploi, du logement et de la vie à deux. Trois attitudes: le héros ne veut pas grandir, une fille ne veut pas revenir en arrière et l'autre ne peut tout simplement pas rattraper le temps perdu. Les personnages sont vraiment crédibles et leurs comportements cohérents; il y a des larmes, du courage, de la lâcheté, et ça ne sonne pas creux. C'est romantique, dramatique, et on a plaisir à mater les quatorze épisodes.
Verdict? Kimi Ga Nozomu Eien n'est pas une série techniquement à la hauteur, mais se rattrape avec un scénario et un casting (des voix et des persos) de très bonne facture. Même si le déroulement de l'histoire m'a souvent poussé à enchaîner les épisodes, KGNE ne m'a jamais touché ou ému. C'est un joli conte, triste et mature, mais rien de plus que cela. Est-ce que je vous recommande de passer sept heures à le regarder? Non, mais vous savez que la sélection de cette colonne est darwinienne; alors si vous correspondez au profil du spectateur-cible dressé plus haut - autrement dit, vous avez vécu Saishuu Heiki Kanojo - vous passerez un bon moment devant cet anime. Les autres, vous pouvez retourner devant Kanon, figure de proue des scénarios de première catégorie^^.
Tiens, encore un anime tout public adapté d'un truc hentai (il y a quelques scènes de nudité, mais pas de quoi dégainer Popaul). Sauf que cette fois-ci, ce n'est pas l'histoire toute rose dégoulinant de bons sentiments et de situations téléphonées où tout le monde passe un bon moment après qu'une fille ait effleuré l'idée de se trancher les veines et justifier un scénario avant de ne pas le faire car nous vivons tous dans un monde merveilleux. Ca, ce sont les synopsis des dating sims livrés avec une seringue d'héroïne pour que le joueur-spectateur oublie sa vie pourrie. Ici, on est dans la deuxième catégorie de scénarios: une histoire déprimante où chaque perso se perd dans les bras d'un autre pour oublier sa condition et montrer au joueur-spectateur qu'il y a pire que lui, avant de terminer sur une leçon de vie et/ou une happy-end afin que tout ceci ne passe pas pour de la déprime gratuite. Après tout, beaucoup de joueurs restent des étudiants un peu paumés, qui se rattachent à ce genre de choses pour comprendre le monde qui les entoure, d'où les situations terriblement réalistes par moments.
Au cas où vous ne l'auriez pas compris: Kimi Ga Nozomu Eien ne plaira pas à tout le monde, loin de là. Ca s'adresse à un public mûr qui ne regarde pas les animes uniquement pour s'évader un peu.
En fait, KGNE aurait très bien pu être un drama (série TV avec de vrais acteurs); s'il n'en a pas été ainsi, c'est parce que ses origines vidéoludiques lui interdisent un passage en live action sous peine d'être ridiculisé (allez, citez-moi un seul jeu vidéo qui ait passé le test!). Techniquement, rien de passionnant: dessin et animation moyens, musique qu'on oublie vite... à l'exception d'excellentes seiyuus qui font passer les sentiments. Avec son histoire, c'est d'ailleurs tout ce que KGNE a à nous offrir, et il le fait plutôt bien.
Ca commence comme n'importe quel scénario de la première catégorie (cf début de l'article): un mec, deux filles, triangle amoureux et déclarations d'amour sous le gros arbre du coin avec de gros rubans roses dans les cheveux.
Puis vlan, une des deux filles se mange une voiture à la fin du deuxième épisode. Admirez la métaphore du ruban rose sur un trottoir au milieu d'une flaque de sang.
A partir de là, on est dans la deuxième catégorie de scénario. Trois ans plus tard, le mec vit avec la fille toujours entière et l'autre émerge de son coma, se croyant toujours au temps où tout le monde portait des uniformes scolaires. Déchiré entre ces deux femmes, le personnage principal encaisse, obligé de vivre à la fois en adulte, au présent avec son amie, et jouant la comédie du passé pour son premier amour, cloué à l'hôpital et qu'une référence au temps qui s'est envolé pourrait terrasser.
Tout le thème de Kimi Ga... est là: cette “adulescence” où les flash-backs du temps de l'innocence, des examens et des parents se téléscopent avec la réalité de l'emploi, du logement et de la vie à deux. Trois attitudes: le héros ne veut pas grandir, une fille ne veut pas revenir en arrière et l'autre ne peut tout simplement pas rattraper le temps perdu. Les personnages sont vraiment crédibles et leurs comportements cohérents; il y a des larmes, du courage, de la lâcheté, et ça ne sonne pas creux. C'est romantique, dramatique, et on a plaisir à mater les quatorze épisodes.
Verdict? Kimi Ga Nozomu Eien n'est pas une série techniquement à la hauteur, mais se rattrape avec un scénario et un casting (des voix et des persos) de très bonne facture. Même si le déroulement de l'histoire m'a souvent poussé à enchaîner les épisodes, KGNE ne m'a jamais touché ou ému. C'est un joli conte, triste et mature, mais rien de plus que cela. Est-ce que je vous recommande de passer sept heures à le regarder? Non, mais vous savez que la sélection de cette colonne est darwinienne; alors si vous correspondez au profil du spectateur-cible dressé plus haut - autrement dit, vous avez vécu Saishuu Heiki Kanojo - vous passerez un bon moment devant cet anime. Les autres, vous pouvez retourner devant Kanon, figure de proue des scénarios de première catégorie^^.
Par Raton-Laveur le 11 mars 2004, 21:53 - Japanime - Lien permanent
Commentaires
Rhaa moi perso j'ai bien apprécier cet animé ^^ c'est vrai que j'ai eu des préjuger du fait que c'était d 'un jeu video hentai mais ... j'ai trouvé sa pas mal ^^ enfin bon c'est vrai on accroche ou on accroche pas ^^
Marrant, présenté comme ça le scénario a l'air de ressembler à celui de Goodbye Lenin (le coup du héros qui joue la comédie pour une personne sortie du coma et décalée par rapport au temps réel)...
hmmm ouais c'est vrai il est trés semblable ... puisque pareil il doit pas lui dire la vérité sous peine que la fille retombe dans le coma ^^ quand a savoir si ça a été pomper ... je suis a peu pret sur que non ... le premier épisode est sorti avant le film je crois et le jeu biennnn avant ... ^^
Et pour ceux qui diraient que MayuMayu et Daikhuji ne servent a rien, ben non. Elle sont ici pour donner un peu de vie et de peps pour redonner le sourire. Sans elle se serait trop tritre.
C'est pas possible, c'est un fake, c'est pas humainement possible d'accumuler autant de clichés et de lieux communs réthoriques en si peu de mots o_O
Beaucoup d'émotions, de nostalgie et de mélancolie.
Ca fout les boules tellement c'est triste!
Ca m'a bouleversé.
A éviter pour les personnes dépressives.
Moi franchement j'ai adoré cet anime c'est la premiére ou j'était aussi scotché devant mon ordi sur un bon lit...faut dire que c'est mon premier anime de ce genre (drame...) je suis plutôt ( combat/ aventure..ex: gun x sword, speed grapher [licensié], trinity blood, basilisk...ermentard gerad.
Au début, je me suis dit je regarderai jamais ce genre d'anime ou c'est triste, une histoire dramtique mais là j'ai vraiment aimé !
Le prochain que je suis est SuZuKa que j'addore aussi une histoire superbe aussi vu 13/26 épo suzuka. voila je vous le conseil si vous l'avez pas vu... en tout cas j'ai fait mon opinion sur kimi ga, voila;)
Enfin merci tout le monde pour vos commentaires je suis content de voir qu'il y a du monde qui on adoré Kimi ga autant que moi!
vous imaginez que c'est onizuka ki a renversé la gonzesse avec un camion de livraison de nouilles
et kil revient à ts les moments ki pètent la gueule
bref après je pense que ce sont les chansons ki markent sinon ben enjoy ^^
je serais rester a l'attendre la fille , l'autre , coup de savate , dégage ...
surtout qu'avec leurs promesse , ce mec est un sacré con . Et pourtant il a le beau rôle ..tsss
Ce qui est bien avec ce genre de topics c'est comme ça divise ^^
Perso j'ai passé toute la série à vouloir mettre des claques à tout le monde et en particulier au mec, comment on peu rester aussi mou et indécis ?
Je me demande ce qu'aurait donné le même début d'histoire avec un trio beaucoup moins tarte, juste pour voir.
chapeau :) to be or not...
j'adore ce manga il de l'amour de la tristesse de la jois
enfin tous pour un manga
Article minable.
Pour ne pas être touché il faut soit avoir regardé cette serie en faisant la cuisine, en jouant à la console ou que sais-je une autre activité qui demande de l'attention, soit être un gamin de 12/16 ans et avoir comme base de reference Naruto.
L'auteur confond aussi clairement ce qu'est un Drama au japon et un drame en tant que categorie ce qui reduit la credibilité de l'article.
Dommage mais passons...
Kimi Ga Nozomu Eien ("Rumbling Heart" aux US - "The Eternity You Desire
" dans d'autres pays)
L'animation est correcte, les décors soignés, les musiques poignantes, le charactères des persos bien étudiés, l'enchainement de l'histoire parfaite.
Non, ce n'est pas un anime sans reproches car d'avis perso,le revirement de situation dans le dernier épisode est assez déroutant et l'anime souffre d'un appui un peu trop poussé sur la déprime qui finie par devenir contagieuse / pesante / ennuyante pour certains. (Entourez la mention qui vous convient)
Mais à part, ça reste un Cultissime du genre drame/sentimental et en aucun cas simplement sentimental.