Conspirations
Rien à faire: le film live action de Boogiepop Phantom (ça a ses fans et aucune chance de débarquer ici, alors hop) m'est aussi incompréhensible que la série. C'est le genre d'oeuvre qui a été pondue avec une logique totalement différente et défiant complètement celle de pas mal de spectateurs, à la manière des univers oniriques à la Myst ou Zork. Ou les films alternatifs des années 60, ou les images où il faut loucher pour y voir quelque chose. Si votre cerveau ne trouve aucun moyen de décrypter ça, aucune chance, ça ne viendra sûrement pas avant fort longtemps; pas de quoi en perdre le sommeil non plus, on est d'accord là-dessus. Dans le même genre, d'aucuns ont réfléchi sur l'affaire Goldorak... Un autre exemple de ces logiques défiant l'entendement communément acquis: pourquoi au début de leurs séquences de transformation, les Sailor-senshis mettent du vernis à ongles? Quelques secondes après, des gants apparaissent!
Toujours au fait de ces diverses manipulations orchestrées par des manitous qui manient tout, j'ai enfin pu mettre la main sur le film Wasabi. Oui, le truc par le réalisateur de Taxi et avec Jean Reno dedans. Pas maté le long-métrage en soi, mais uniquement le générique de fin et une scène aux alentours des 50 minutes. Ceux qui l'ont vu savent de quoi je parle, puisque tout le monde y fait référence en voyant mes tapis Dance Dance Revolution: Jean Reno et Michel Muller s'essayant à la borne d'arcade.
Après vérification, voici sans aucun doute le plus long topo que vous aurez l'occasion de lire sur une séquence probablement aussi oubliable que le film lui-même (je vous rappelle que je ne l'ai pas vu!). La scène s'ouvre sur une BMG de remplissage pour musicien fatigué, genre “beat downtempo sur synthé Fisher-Price”. La caméra fait quelques plans sur la salle d'arcade (on voit House of the Dead, avec les bruitages remplacés par des sons de pistolets laser!) alors que Reno, Muller et Ryoko Hirosue débarquent, cette dernière en sautillant dans l'escalier avec ses platform boots. Reno: “C'est normal qu'il y ait autant de jeux dans une boîte de nuit?” Présentation des figurants qui font connaissance des français: de parfaits stéréotypes des japoniais, qui font des poignées de main toutes bizarres. En fond visuel, deux bornes de Dance Dance Revolution 5th Mix. Les jeunes invitent Reno à monter dessus, qui refuse: “Ah non, j'ai un peu mal au genou...” Maintenant je comprends d'où vient cette excuse ressortie si souvent par ceux qui ne veulent pas essayer. Finalement, il se lance, et le morceau choisi est “Dive” quand même de niveau 4, on peut choisir mieux pour un débutant! Suivant les plans de caméra, les flèches ne correspondent pas toujours à la chanson et la musique est mise au premier plan sonore. Du coup, ça fait tilt dans ma tête: Dive est le morceau des BeForU, un girls-band créé de toutes pièces par Konami uniquement pour la promo de DDR, et qui était composé de quatre thons chantant horriblement mal, soit dit en passant. Nan, sérieusement: un quatuor de casseroles, et pourtant, entre J-Pop, J-Rock et J-House, j'en ai bouffé de la J-shit! En tout cas, si Konami tenait vraiment à faire la pub de son jeu, il ne s'y serait pas mieux pris.
L'acteur français suit les flèches, appuie sur les flèches... Et un gros “FAILED” apparaît sur l'écran: Reno a perdu. Ryoko Hirosue (qui avait appris tous ses dialogues français en phonétique pour les ressortir par coeur) lui dit que “c'était très bien pour un débutant”, phrase standard n°32 qu'on ressort à toute personne qui vient d'essayer. Il descend de la borne, et les jeunes exhortent à présent Michel Muller d'essayer... Quand il se décide, c'est encore Dive qu'on entend. Mhhhhh. Notons également qu'il s'en sort mieux que son collègue. Quand on vérifie le générique de fin, consternation: aucune référence à Konami ou à BeForU, même dans les chansons utilisées ou les marques aperçues dans le film! Sont pourtant cités de gros noms nippons comme DoCoMo ou Japan Airlines... Bah; bornons-nous à croire à une énième théorie conspirationniste, ça sera plus simple que de chercher la version japonaise du film pour regarder son générique.
Toujours au fait de ces diverses manipulations orchestrées par des manitous qui manient tout, j'ai enfin pu mettre la main sur le film Wasabi. Oui, le truc par le réalisateur de Taxi et avec Jean Reno dedans. Pas maté le long-métrage en soi, mais uniquement le générique de fin et une scène aux alentours des 50 minutes. Ceux qui l'ont vu savent de quoi je parle, puisque tout le monde y fait référence en voyant mes tapis Dance Dance Revolution: Jean Reno et Michel Muller s'essayant à la borne d'arcade.
Après vérification, voici sans aucun doute le plus long topo que vous aurez l'occasion de lire sur une séquence probablement aussi oubliable que le film lui-même (je vous rappelle que je ne l'ai pas vu!). La scène s'ouvre sur une BMG de remplissage pour musicien fatigué, genre “beat downtempo sur synthé Fisher-Price”. La caméra fait quelques plans sur la salle d'arcade (on voit House of the Dead, avec les bruitages remplacés par des sons de pistolets laser!) alors que Reno, Muller et Ryoko Hirosue débarquent, cette dernière en sautillant dans l'escalier avec ses platform boots. Reno: “C'est normal qu'il y ait autant de jeux dans une boîte de nuit?” Présentation des figurants qui font connaissance des français: de parfaits stéréotypes des japoniais, qui font des poignées de main toutes bizarres. En fond visuel, deux bornes de Dance Dance Revolution 5th Mix. Les jeunes invitent Reno à monter dessus, qui refuse: “Ah non, j'ai un peu mal au genou...” Maintenant je comprends d'où vient cette excuse ressortie si souvent par ceux qui ne veulent pas essayer. Finalement, il se lance, et le morceau choisi est “Dive” quand même de niveau 4, on peut choisir mieux pour un débutant! Suivant les plans de caméra, les flèches ne correspondent pas toujours à la chanson et la musique est mise au premier plan sonore. Du coup, ça fait tilt dans ma tête: Dive est le morceau des BeForU, un girls-band créé de toutes pièces par Konami uniquement pour la promo de DDR, et qui était composé de quatre thons chantant horriblement mal, soit dit en passant. Nan, sérieusement: un quatuor de casseroles, et pourtant, entre J-Pop, J-Rock et J-House, j'en ai bouffé de la J-shit! En tout cas, si Konami tenait vraiment à faire la pub de son jeu, il ne s'y serait pas mieux pris.
L'acteur français suit les flèches, appuie sur les flèches... Et un gros “FAILED” apparaît sur l'écran: Reno a perdu. Ryoko Hirosue (qui avait appris tous ses dialogues français en phonétique pour les ressortir par coeur) lui dit que “c'était très bien pour un débutant”, phrase standard n°32 qu'on ressort à toute personne qui vient d'essayer. Il descend de la borne, et les jeunes exhortent à présent Michel Muller d'essayer... Quand il se décide, c'est encore Dive qu'on entend. Mhhhhh. Notons également qu'il s'en sort mieux que son collègue. Quand on vérifie le générique de fin, consternation: aucune référence à Konami ou à BeForU, même dans les chansons utilisées ou les marques aperçues dans le film! Sont pourtant cités de gros noms nippons comme DoCoMo ou Japan Airlines... Bah; bornons-nous à croire à une énième théorie conspirationniste, ça sera plus simple que de chercher la version japonaise du film pour regarder son générique.
Par Raton-Laveur le 17 avril 2004, 14:55 - Jeux vidéo - Lien permanent
Commentaires
( Tiens au fait, c'est quoi la musique de fin qui passe juste avant Follow me ? )
J'ai cru qu'elle utilisais un nouveau protocole de cryptage avec des mots dans le désordre et tout... 2 jours que j'essaie de le casser...
Je n'arrive pas à ouvrir le troisième lien, ce qui est fort regrettable je pense. Je ne savais pas qu'un film live était sortit sur BP.