Le Canard PC de cette semaine offre deux pages et sa couverture au jeu cochon de chez Ubi Soft, pour un résultat franchement foireux (5/10 dans la gueule). En résumé, c'est aussi chiant que les Sims et aussi érotique qu'un film du dimanche soir sur M6: ça ne baise que si l'appartement est fourni en mobilier hors de prix et qu'on garde une haleine fraîche. Et après, on dit que les meilleures choses dans la vie sont gratuites! Allez savoir si influencer les faits et gestes d'un couple pendant des heures peut être considéré comme un jeu vidéo; j'ai ma réponse depuis longtemps. Pour en revenir à Singles, il faut juste garder en tête que le marketing racoleur vendra quelques copies mais que c'est loin de tenir ses promesses.
Aux antipodes de Sexy Beach 2 en fait, où n'importe quelle fille est emballée en 15 minutes chrono... Mais dont le gameplay se résume à faire tourner la caméra autour d'un modèle 3D en secouant honteusement la souris de temps en temps. Les deux jeux ont la même finalité, sont ennuyeux chacun à leur manière et n'ont pas de vrai défi; l'un se concentre sur le cheminement vers un objectif et l'autre sur le but proprement dit. Y-a-t'il quelque chose de comparable dans d'autres jeux vidéo? Peut-être l'éternel débat entre RPG occidentaux (création du personnage, vivre l'histoire à sa manière) et orientaux (personnages imposés, vivre une histoire), et encore... Ou d'une façon plus générale, une des grandes questions sur notre média favori et ses méthodes de narration: le joueur doit-il être acteur d'une pièce de théâtre, ou devrait-il avoir son mot à dire, que ce soit sur le déroulement ou la fin de l'histoire? Quel est le véritable sens de l' “interactivité” pour un jeu?