Puni Puni Poemi
OAV en 2 épisodes
Par l'équipe qui a fait Excel Saga. Alors je préviens les profanes: faut être un bon gros otaku (avec toute la culture qui va avec) pour vraiment apprécier ce morceau de délire pur.
L'histoire ? On s'en fout, à la limite. Mais par professionalisme, résumé: la petite Poemi (mais qui n'arrête pas de se surnommer Kobayashi) est excitée comme une puce, parle à toute vitesse (comme Excel) et rêve de devenir seiyuu. Mais voilà, son papa Nabeshin (c'est aussi le nom du réalisateur de cet anime) se fait tuer, puis elle va vivre dans la famille de sa meilleure amie (une parodie sur pattes des copines lesbiennes des mangas Clamp), famille uniquement composée de filles stéréotypant les fantasmes d'animes (gros seins, écolière, Office Lady...). Et en plus, Poemi est une mahoi shojo en rêgle (désolé pour le jeu de mots).
Je vais pas raconter la fin, qui dévoile les motivations du méchant pour conquérir le monde, et foi de tanuki, c'est la meilleure raison que j'aie jamais entendu.
Ce que j'en pense: c'est bonnard. Heureusement que ça n'a duré que 2 épisodes, ça évite les quelques lourdeurs qui ont pesé sur Excel Saga. Ici, la plus grande partie de l'humour tient sur le fait que malgré le délire permanent, Puni Puni Poemi est une biographie de la seiyuu de l'héroïne qui joue donc son propre rôle (Yumiko Kobayashi, toujours aussi dingue et avec un débit de paroles plus rapide qu'Antoine de Caunes). On voit ainsi Poemi/Yumiko faire des auditions ou rêver de devenir une seiyuu aussi bonne que Mitsuichi Kotono (qui joue ici un rôle de maîtresse SM) et qui jouera dans un grand anime comme Eva (pour les paumés, Kotono a joué Misato dans NGE ou Mireille dans Noir). Les génériques sont à hurler de rire avec encore Kobayashi, filmée en live, et accompagnée de paroles telles que "Il n'y a qu'une planète Terre/ Si on la casse ça en fait deux/ Mon chemin est infiniment long/ Il fait 30 minutes en vélo et 15 minutes en bus/ Mon cul me démange parce que je suis une fille"...
Ca parodie à tous les étages: la preview du prochain épisode est faite sans argent, le sceptre magique utilisé pour la transformation en héroïne est taillé dans un poisson mort, quand il y a une scène de fan service, Poemi se tourne vers la caméra en nous félicitant car "c'est un bon anime qu'on s'est acheté là"... Mais là encore, il faut vraiment connaître son rayon pour se marrer. Plus important facteur d'élimination, la vitesse d'action: il n'y a que deux épisodes alors ça cartonne. Quoique: Excel Saga aussi allait à 200 à l'heure, et pourtant il y a eu 26 épisodes. Sérieusement, il faut suivre le train; pour vous donner une idée, je riais tellement que j'en avais mal à la tête. Mais un pote qui regardait ça avec moi avait mal à la tête parce qu'il n'arrivait pas à suivre. Mais bon, si vous êtes amateur de nonsense à la FuriKuri, Excel Saga (encore !) ou Kodomo no Omocha, jetez-vous sur PPP. Pour deux épisodes, ce serait une erreur de goût que de passer à côté.
Par l'équipe qui a fait Excel Saga. Alors je préviens les profanes: faut être un bon gros otaku (avec toute la culture qui va avec) pour vraiment apprécier ce morceau de délire pur.
L'histoire ? On s'en fout, à la limite. Mais par professionalisme, résumé: la petite Poemi (mais qui n'arrête pas de se surnommer Kobayashi) est excitée comme une puce, parle à toute vitesse (comme Excel) et rêve de devenir seiyuu. Mais voilà, son papa Nabeshin (c'est aussi le nom du réalisateur de cet anime) se fait tuer, puis elle va vivre dans la famille de sa meilleure amie (une parodie sur pattes des copines lesbiennes des mangas Clamp), famille uniquement composée de filles stéréotypant les fantasmes d'animes (gros seins, écolière, Office Lady...). Et en plus, Poemi est une mahoi shojo en rêgle (désolé pour le jeu de mots).
Je vais pas raconter la fin, qui dévoile les motivations du méchant pour conquérir le monde, et foi de tanuki, c'est la meilleure raison que j'aie jamais entendu.
Ce que j'en pense: c'est bonnard. Heureusement que ça n'a duré que 2 épisodes, ça évite les quelques lourdeurs qui ont pesé sur Excel Saga. Ici, la plus grande partie de l'humour tient sur le fait que malgré le délire permanent, Puni Puni Poemi est une biographie de la seiyuu de l'héroïne qui joue donc son propre rôle (Yumiko Kobayashi, toujours aussi dingue et avec un débit de paroles plus rapide qu'Antoine de Caunes). On voit ainsi Poemi/Yumiko faire des auditions ou rêver de devenir une seiyuu aussi bonne que Mitsuichi Kotono (qui joue ici un rôle de maîtresse SM) et qui jouera dans un grand anime comme Eva (pour les paumés, Kotono a joué Misato dans NGE ou Mireille dans Noir). Les génériques sont à hurler de rire avec encore Kobayashi, filmée en live, et accompagnée de paroles telles que "Il n'y a qu'une planète Terre/ Si on la casse ça en fait deux/ Mon chemin est infiniment long/ Il fait 30 minutes en vélo et 15 minutes en bus/ Mon cul me démange parce que je suis une fille"...
Ca parodie à tous les étages: la preview du prochain épisode est faite sans argent, le sceptre magique utilisé pour la transformation en héroïne est taillé dans un poisson mort, quand il y a une scène de fan service, Poemi se tourne vers la caméra en nous félicitant car "c'est un bon anime qu'on s'est acheté là"... Mais là encore, il faut vraiment connaître son rayon pour se marrer. Plus important facteur d'élimination, la vitesse d'action: il n'y a que deux épisodes alors ça cartonne. Quoique: Excel Saga aussi allait à 200 à l'heure, et pourtant il y a eu 26 épisodes. Sérieusement, il faut suivre le train; pour vous donner une idée, je riais tellement que j'en avais mal à la tête. Mais un pote qui regardait ça avec moi avait mal à la tête parce qu'il n'arrivait pas à suivre. Mais bon, si vous êtes amateur de nonsense à la FuriKuri, Excel Saga (encore !) ou Kodomo no Omocha, jetez-vous sur PPP. Pour deux épisodes, ce serait une erreur de goût que de passer à côté.
Par Raton-Laveur le 22 août 2002, 23:16 - Japanime - Lien permanent
Derniers commentaires