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La maman de Forrest Gump a dit : "L'internet, c'est comme une boite de chocolats, on sait jamais ce qu'on va trouver dedans."

Jeux vidéo

20 juillet 2009

Dungeon Crawl Stone Soup ~ Subterranean Masochism


                                                                        D'OH
L'enfer du RPG par
Legato

(Note: cet article a été écrit sur papier durant une forte exposition au programme érotique du dimanche soir sur W9 ainsi qu'au visionnage d'image douteuses sur pixiv. Ah, et en bon touhoutard qui se respecte, j'ai foutu un sous-titre à la con, vous verrez bien pourquoi).

Bon, abordons les choses sérieuses, aujourd'hui, je vais vous parler d'un type de RPG plutôt méconnu dans nos contrées: le roguelike.

Lire la suite...

08 avril 2009

IG Magazine

Vous vous souvenez de Gaming ? Bien sûr que non, bande d'ingrats. Le texte que j'avais écrit à la mort du magazine date de 2004, scrogneugneu. Comme dirait Michel Rocard, retrouvons le contexte politico-économique de l'époque : les éditions Hachette Filipacchi revendent leurs magazines de jeux vidéo, dont Joystick et Joypad, aux éditions Future Media, récemment rebaptisées Yellow Media. Sentant le mauvais vent venir, les équipes de ces magazines cultes font leurs valises pour aller fonder leurs propres feuilles de chou. Les ex-Joystick vont ainsi créer Canard PC, et les ex-Joypad vont faire Gaming.

Dites donc, on parle beaucoup de presse papier dans cette colonne ces derniers temps...

Gaming était une véritable exception, ne serait-ce que parce qu'il cassait le clivage PC/consoles en parlant des deux. Sur du beau papier, avec un jeu complet offert et pour seulement quatre euros (!). Des articles chiadés, une mise en page nickel, de grandes images pas pixellisées car pas pompées sur le Net, et même du rétrogaming ou des gens de feu Player One.

Ca a tenu six numéros.

Pour les raisons habituelles : secteur de la presse exsangue, moins d'argent qui rentre par rapport à celui qui sort, etc. Ne vous y trompez pas : la multitude de magazines que vous avez dans vos kiosques sont tous édités chez Yellow. Quelle indépendance de la presse quand un seul annonceur peut mettre sa pub dans tous les magazines avec un seul chèque, ou les retirer à cause d'un seul article déplaisant ? Pourquoi croyez-vous que ces mags sont écrits en "marque blanche", c'est à dire avec des articles non signés ? Pour pouvoir aisément remplacer les rédacteurs d'une rubrique d'un numéro à l'autre. Il y a eu quelques tentatives d'indés : GameFan/RetroGame (où j'ai occupé quelques pages), Canard PC est toujours là, et maintenant, IG, édité par Ankama. Notons par ailleurs que le "conflit d'intérêt" d'un éditeur/développeur de jeux éditant son mag' est très bien géré ; on trouve à peine une petite référence logique et censée de Dofus dans un dossier sur les MMO et pas un gramme d'auto-promotion.

Pas besoin de présenter Ankama, exemple par excellence de success story française, obscènement riche grâce à Dofus. A chaque fois que je passe dans une convention où ils ont un stand, les autres exposants hallucinent sur le ton "mais d'où ils sortent tous ces sous". Ils sauvent Nolife, ils font leur propres dessins animés et bandes dessinées, et voilà qu'ils pondent leur propre magazine de jeux vidéo (Dofus Mag excepté), même qu'il y a Street Fighter IV en couverture.

Sans oublier Amusement, autre cas assez étrange dans la presse geek.

Je vais faire simple et concis : nous avons là Gaming saison 2. A 8,5€, mais il n'y a pas de pub. Les deux magazines est strictement identiques (à part une taille plus petite), et c'est magnifique. On retrouve même quelques noms d'un mag' à l'autre ! Le même sérieux, les mêmes illustrations magnifiques-pas-pompées-sur-le-net, des maquettes très proches, toutes les plates-formes (consoles, PC, rétrogaming, téléphone) sont abordées... Chez Ankama aussi, ils devaient avoir gardé leurs six numéros sur le bureau.

Et comme dirait Pépin, bref : quand de super magazines avaient mordu la poussière, je m'étais mordu (moi aussi) les doigts de ne pas avoir essayé de faire mon petit effort pour leur filer un coup de patte - par exemple, en vous en parlant. Voilà qui est fait. Achetez IG.

 

Pendant ce temps : Ca fait combien de temps que vous n'avez pas vu une AMV ? Ca fait des mois, hein ? Un gentil lecteur m'a fait découvrir une vidéo de son pote Nostromo, que vous pouvez mater ici et télécharger en HD par là (et tous les animes utilisés sont indiqués dans le making of). A moins de ne pas aimer la musique électronique, ça devrait vous plaire. Petite précision : il a gagné le concours international d'AMV de Japan Expo 2008 avec ça - conservant sa ceinture de 2007 obtenue avec cette vidéo. Si je vous en parle, c'est parce que c'est à des années-lumière des horreurs faites avec des fansubs et une version piratée d'Adobe Premiere, et aussi parce que je me suis déchiré la rétine devant la qualité du bousin.

Le saviez-vous ? La vanne sur Pépin le Bref me vaut une interdiction de territoire dans quatorze pays.

22 mars 2009

Désistement

Pour cause d'Axel Game Center se déroulant à l'autre bout de la France, je ne serai pas présent à la session IRC hebdomadaire,ce soir dès 21 heures sur #editotaku@irc.worldnet.net. Axel Terizaki assurera l'intérim de l'administration pendant que je rejoindrai mes pénates ; postez des photos d'iguanes pendant mon absence. Bonne semaine à vous, et merci de votre fidélité !

08 mars 2009

Rubrique nécro

1995. Les consoles 32-bits sortaient et coûtaient cher. Y'avait aussi la 3D0 qui s'annonçait prometteuse. Et nos 16-bits qui avaient encore leur mot à dire. Je parle même pas du PC, qui dépassait enfin la puissance des meilleures consoles avec le Pentium - et le jeu vidéo sur ordinateur retrouvait une place de choix à coté des consoles, place laissée vacante avec le départ de l'Amiga et de l'Atari.

Et la japanime qui commençait à quitter la télévision pour arriver dans nos librairies, c'était pas aussi une pompe à fric peut-être ?

Bref, tout ceci était déjà cher pour le porte-monnaie de l'adolescent prépubère, mais la facture des prochaines années s'annonçait encore plus salée. C'est ainsi qu'apparut un nouveau concept de boutique proposant une location sur place : tu arrives à 15 heures, tu paies une heure, et tu squattes autant que tu veux la jolie Saturn, ou les PC avec DooM en multi et le reste. A Montpellier, ça s'appelait Liberty Games, et c'était comme une seconde famille : les gérants dormaient dans la boutique, une grosse table pour jouer à Magic, les jeux étaient revendus aux clients quand ils étaient ringards, et pour savoir combien de temps tu étais resté, on regardait l'horloge sur le mur avant d'étaler ses francs sur le comptoir. Ca n'a guère tenu longtemps, mais ça a ouvert un chemin pour qu'ouvre en 1996 une autre échoppe dénommée Dimension 4.

D4, c'était des PC à jour avec tous les gros titres, des tournois, et des barres chocolatées et des sodas pour rester plus longtemps. Un des tous premiers cybercafés de France, si ce n'est le premier - corrigez-moi si vous en savez davantage. Dès que les lignes Numéris arrivèrent jusqu'au Sud de la France, ils proposèrent de surfer avec Netscape ou jouer avec Kali. Génération 4, Joystick et les autres magazines écrivaient régulièrement sur ces lieux curieux où les meilleurs joueurs de la région se rencontraient pour apprendre ensemble les nouveaux jeux et gagner une 3dfx toute neuve. Le PGM avant l'heure ? Disons plutôt que si cette heure est arrivée, c'est grâce à Dimension 4 et compagnie.

En cette époque où tout un chacun a une prise RJ-45 dans le cul et dispose d'un généreux accès ADSL à la maison, les cybercafés tiennent encore parce qu'ils proposent une communauté de joueurs loin d'être cons et parce qu'ils investissent lourdement dans des bécanes et des jeux éternellement renouvelés. C'est parfois moins cher de payer son abonnement pour jouer avec des gens qui connaissent leur bout de gras, plutôt que d'économiser pour se payer la dernière carte graphique avant de se connecter sur un serveur anonyme peuplé de campeurs et de n00bs. En plus, si vous êtes bien placé, vous récupérez les lycéens qui ont une heure de permanence à tuer. 

Ca, c'était pour la version optimiste. La version pessimiste est toute trouvée : la course à la vitesse des constructeurs de processeurs est en train de ralentir maintenant qu'AMD est aux fraises, alors on n'a plus forcément besoin de changer de bécane tous les six mois. L'ADSL chez tout un chacun déplace les communautés réelles où l'on rencontrait d'autres joueurs (salles d'arcade, cybercafés, boutiques de jeux) vers des versions virtuelles de ces dernières (Xbox Live, Xfire, Steam). Toujours est-il que les cybercafés ont fermé les uns après les autres. Dimension 4 est ainsi devenu le plus vieux cyber' de France encore en vie. La team D4 a compté parmi les meilleurs joueurs d'Europe de Warcraft III et Counter-Strike. Pour se qualifier dans un tournoi, c'est là qu'il fallait s'inscrire.

Les trucs qui rendent un cybercafé viable : le tarif pour une heure est le plus demandé, donc il doit être moins rentable pour le client que les autres options. Les barres chocolatées et sodas doivent être toujours disponibles en masse, car elles sont la deuxième plus grosse source de revenus de la boutique. Comment garder sa boutique ouverte pour faire une nocturne ? En justifiant du statut légal de club - il suffit de vendre les tickets avant de "fermer" pour la nuit et immédiatement rouvrir en tant que club de joueurs.

Ainsi, il y a deux semaines, un des associés de Dimension 4 est arrivé le matin devant une grille fermée. Le gérant, qui n'avait de gérant que le nom, a décidé de fermer boutique. On aurait pu imaginer une explication glamour et romantique, mais la raison de la faillite de D4 est la même que pour des milliers d'autres sociétés : un patron qui fait n'importe quoi. Qui ne contacte pas l'assurance quand quelque chose casse et préfère le réparer à grands frais. Qui ne s'assure pas que le contrat de leasing des ordinateurs est respecté, au risque de garder des bécanes obsolètes. Qui tape dans le stock pour son profit personnel en prenant un switch 24 ports pour son clan de jeux vidéo. Qui n'est jamais là, prétextant la vie de famille pour ne pas aller acheter des canettes pour le distributeur et laissant ses associés dans l'ignorance quand un créancier passe un coup de fil. Qui ignore tout de la comptabilité de sa propre boite. Une raison conne comme chou, en somme. En moins d'un an, la boutique est passée de la rentabilité à la faillite. 

Je n'ai pas pu prendre de photos, mais l'endroit était assez déprimant. Nous étions trois ou quatre dans un lieu qui accueillait en permanence une cinquantaine de joyeux drilles et qui sera visité dès lundi par le proprio venu récupérer le bail. Des écrans sagement alignés sur le sol, en attente d'être revendus par un commissaire priseur qui n'y connait rien. Une caisse de composants de PC complètement grillés qui ont passé leur vie à afficher les derniers jeux vidéo à plein détail. Le comptoir qui hébergeait la bouffe de geek complètement dévalisé. Des casques-micros de gamer dont on n'ose imaginer la quantité de bactéries au nanomètre-carré sur les mousses des écouteurs. Et l'étagère de l'arrière-boutique, qui contenait des centaines de jeux vidéo sous blister pour justifier des licences d'exploitation. Tous les gros titres du jeu vidéo multijoueur PC de ces dix dernières années en dix, vingt, quarante exemplaires. L'employé qui m'avait convié à cette veillée nocturne préférait que ces derniers tombent dans les mains de gens passionnés plutôt que de les voir revendus en lots anonymes par un faillitaire, et m'a laissé me servir dans le tas. Il était en train de fumer sa clope en utilisant un des trophées du clan comme cendrier.

Tout cela en relatant de vieilles anecdotes de tenancier. Le mec complètement bourré qui passe pendant la nuit pour demander une cigarette et finit par sortir à 2 km/h un couteau de boucher quand on veut le mettre dehors, sauf qu'un des clients fait partie de la BAC. Les gitans qui entrent à 30 en même temps et paient rubis sur l'ongle pour deux mois de jeu avant de rouler leurs joints sur les tapis souris, demandent à ce qu'on tape leur login à leur place parce qu'ils ne savent ni lire ni écrire, mais qui s'éclatent à jouer passionément contre toute la salle sur n'importe quel jeu. Le nerd absolu, celui qui a son poste dédié, qui paie à l'année avec son RMI, qui ne joue que sur un seul MMO, qui ne parle pas, ne bouge pas, ne se lave pas, pue comme un troll et a le même comportement en société - il y en a un dans chaque cybercafé de France, et celui de D4 a fini par sortir avec une autiste qui parlait comme un pingouin et venait payer ses heures d'Internet à rester sur une table pour écrire Dieu sait quoi sur des pages de cours. Comment reconnaîre un pervers qui va taper des recherches de petits garçons nus sur Internet : c'est facile, il est le seul mec de la salle à être assis parfaitement droit en jetant un lent regard en coin de temps à autres alors que tout le monde est confortablement avachi devant un écran qu'il ne cesse de mater. La dizaine de kilos de barres chocolatées trouvées derrière une grille de chauffage lors d'un grand nettoyage, sauf que les dates de péremption remontaient à avant la création de D4.

Bien sûr, je pourrais finir en relatant qu'au-delà de la mort de Dimension 4, c'est un vrai drame qui se déroule pour les Pro GaMers, puisque les talents de cette échoppe vont se disperser. Mais hey, le PGM, on s'en fout. La mort de D4, même si elle n'est pas vraiment dûe aux changements de comportement décrits plus haut, ferme symboliquement la parenthèse des cybercafés spécialisés, qui finissent par rejoindre les salles d'arcade dans leur formol malodorant. Où irons-nous quand nous chercherons des conseils sur un jeu, un bon partenaire pour un clan, une ambiance chaleureuse entre spécialistes, un tournoi à disputer pour le fun ? Dans un Micromania ? Non, nous irons sur un site web. C'est peut-être pour ça que j'ai créé l'éditotaku, tiens.

 

Pendant ce temps : Unreal Tournament III (qui était joué à D4 par une poignée d'acharnés) a enfin son gros patch censé le mettre à la place au soleil qu'il aurait dû occuper à sa sortie. Il entre donc dans la pile des jeux joués par l'éditotacrew, et une communauté Steam Editotaku UT3 a été créée à cet effet (à coté de celles pour Left4Dead et Team Fortress 2). Du coup, elle aussi a besoin d'un petit logo (184x184), qui sera utilisé à l'instar de ceux créés par Gueseuch, Anon et Arès. Si vous y jouez et que vous avez envie de vous amuser avec nous, ajoutez-vous à la liste et vous pourrez nous suivre dans nos aventures. Si vous n'avez pas le jeu, il est disponible pour une bouchée de pain un peu partout.

D'ailleurs, passez pendant la session IRC, ce soir dès 21 heures sur #editotaku@irc.worldnet.net, je donnerai à qui n'en veut un numéro de série pour UT3 trouvé dans la pile photographiée plus haut.

28 février 2009

Street Fighter II²

Dans ma tête :

Street Fighter IV était attendu comme la renaissance du Versus Fighting pour tout le monde. Non pas par une casualisation du gameplay avec un jeu kévinisé, mais par le retour de mécanismes si connus - quart de cercle avant ! - qu'ils sont codés en dur dans le crâne des enfants d'il y a quinze ans. Ceux qui avaient quitté les jeux vidéo, parce que trop compliqué, trop bouffe-temps, trop gamin, n'ont pas oublié Ryu, Chun-Li et les autres. Ils sont juste partis faire un tour, mais tonton Zangief tient toujours la boutique maintenant qu'ils reviennent chercher leur DVD de SF IV.

Entre Capcom VS SNK 2 et Third Strike, nous n'avons pas quitté la maison, mais nous étions devenus marginaux. Nous attendions ce sang "neuf" que seul Street Fighter IV pouvait apporter : hardcore gamers et petits nouveaux en comeback, sticks Hori et pads standards, tous assis sur le même canapé. Ils font instinctivement le mouvement d'un quart de cercle suivi d'un coup de poing et ça sort encore une boule de feu ? Quinze ans en moins, qu'on allait prendre.

Et il faut voir au-delà de ce jeu : si SF IV cartonne, à l'instar de SF II, les "clones" marcheront eux aussi. KOF XII se vendra bien, Arc System Works se fera plus de dix fans par jeu, et le monde sera beau.

 

Dans la réalité : 

Putain de gâchis monumental de ta race. Street Fighter IV a été développé par Capcom USA ? Ils sont arrivés à être plus royalistes que le roi nippon en faisant un jeu de spécialiste. Timings ultra-serrés, combos pointus comme une tête d'épingle, aucune tolérance pour les novices. L'Intelligence Artificielle du modo solo - qu'on doit se farcir pour débloquer tout le monde - est impitoyable, même à faible niveau. 

Tout le jeu est là pour faire comprendre aux débutants que s'ils sont pas prêts à investir beaucoup de temps, ils peuvent retourner sur Soulcalibur IV. Dès le début, les challenges d'entraînement vous demandent des manips carrément pas possibles pour le gars sur le retour dont je parlais plus haut. Pas question qu'ils terminent le mode histoire, alors qu'ils aimeraient bien mater les jolies scènes animées par le studio 4°C. C'est bien simple : vendredi dernier, alors qu'il découvrait le jeu, j'ai entendu de la rage dans la voix d'Axel. Pour la première fois depuis que je le connais.

Trop long, pas lu : la courbe d'apprentissage initiale est trop ardue et par cette seule connerie, les jeux de baston resteront réservés au même microcosme pour les dix ans à venir.

Street Fighter IV, ou comme je le surnomme, Street Fighter II² : une dimension en plus, deux fois plus d'emmerdes - et pourtant, ça donne le même nombre. Pourquoi Chun-Li est devenue Guile en qipao avec tous ses coups en concentration ? Pourquoi une tolérance si faible dès qu'il s'agit de sortir une manip' un peu tendue ? Pourquoi tout le monde sur le Xbox Live prend Ken et spamme boules de feu et dragon punches ? Pourquoi il est si aliasé sur PS3 ? Pourquoi un tel élitisme pour un jeu qui a un titre aussi grand public ? Pourquoi empiéter sur les plate-bandes de SNK Playmore, alors qu'un succès massif pourrait garantir un énorme marché comme au début des années 90 ? Pourquoi El Fuerte, dont l'animation générale ressemble à un gros bug d'affichage ? Pourquoi Seth, putain de merde ? Pourquoi j'écris cet article alors que je sais bien que tous les gros pros vont m'allumer dans les commentaires en disant bien que je whine comme un boulet ?

 

Dans mon cul :

J'aime les sticks arcade pour leur robustesse, le coté "matos de pro sur ton bureau". J'en ai pour presque toutes mes consoles, ils ont volé aux quatre coins de Monsieur Mur et ils sont en parfait état de marche. Je sais que Sanwa ou Seimitsu ne sont pas des gros mots. Et donc, pour la 360, un Hori EX2 en édition méga-limitée au Japon avec une sérigraphie Virtua Fighter 5 Live Arena - pas le modèle vendu en Europe fourni avec une pauvre planche de stickers pourris. Et pourtant, Street Fighter IV m'a fait faire quelque chose que je n'ai jamais vu, ni chez moi ni ailleurs :

Street Fighter IV m'a fait exploser le PCB du stick. Eclater la carte mère d'un Hori sans la toucher. Comme le Hokuto qui éclate les organes sans causer de blessures à l'extérieur.

 

Pendant ce temps : Pensée dépressive du moment : à quoi bon se casser les burnes à distribuer un jeu positivement anecdotique et confidentiel sans faire le moindre gramme de promotion ? Pourquoi faire l'effort de traduire, éditer, distribuer, sans en parler ? En espérant que les deux couillons qui lisent chaque article de Gamasutra et connaissent le nom de Suda 51 vont comprendre que Flower, Sun and Rain sur DS est la première version occidentale d'un des premiers jeux de l'auteur de Killer7 et No More Heroes ? Absolument introuvable, sauf sur commande directe auprès d'un fournisseur. Parlez-en à votre revendeur local.

Bangai-O Spirits est aussi très difficile à trouver sans le commander. Accessoirement, notez le logo allemand de la limitation d'âge qui est plus gros que le titre du jeu, magnifique exemple de massacre de jaquette s'il y en a.

Session IRC dimanche soir à 21 heures sur #editotaku@irc.worldnet.net ! Venez jouer avec Super Raton et ses copains !

11 janvier 2009

Bob's game over

Ca y est, il a craqué.

Bob est un gars de 20 ans. Il veut faire son propre jeu vidéo, alors il le développe en autodidacte. Il fait son RPG à lui, comme un produit qui serait sorti sur la Super Nintendo. Sauf qu'il a vraiment tout fait en solo : les graphismes, les textes, le scénario, la musique, les bruitages, même la police de caractères et le moteur de jeu. Plus de 200 personnages, 20 heures de jeu, monsieur se veut commercial. Et comme Bob a oublié d'être con, il fait tout en pur C pour que ce soit aisément portable. Car Bob veut que son jeu sorte sur Nintendo DS ; Bob est un gros fanboy de Nintendo, du genre à ne pas jouer à Final Fantasy VII parce qu'il aurait préféré se faire la version Nintendo 64 prévue avant que Square ne le sorte sur Playstation.

Ca lui prend cinq ans, et son jeu est enfin terminé.

Alors, Bob va voir Nintendo pour acheter un SDK (Software Development Kit), qui lui dit que ouais, c'est pas impossible qu'on vous le vende. Ca coûte 2000$ au bas mot, je crois, mais il faut remplir tout plein de critères pour faire plaisir à tonton Mario : avoir sa propre compagnie avec des sous dans le coffre, etc. Si vous voulez faire un jeu sur DS, même si vous trouvez un éditeur, vous devez avoir votre propre SDK pour pondre votre produit (l'éditeur s'occupera de commander les cartes DS pour y intégrer votre programme, imprimer les manuels, les distribuer dans les boutiques, etc). Nintendo ne dépense rien dans l'histoire, et touchera une part des ventes avec les droits de licence et la fabrication des cartes DS, sans parler de la vente du kit de développement. Bob est vraiment motivé, car Bob crée son entreprise et attend la réponse de Nintendo.

Mais Nintendo ne répond pas.

Pas de oui, pas de non, juste un silence radio. Ouais, comme cette nana rencontrée sur le Net avec qui vous avez parlé pendant des années sur MSN ou Skype comme si c'était votre âme soeur destinée en ce bas monde et qui se tait violemment depuis que vous vous êtes vus en vrai. Alors Bob décide de prendre cette initiative délirante qui fait l'objet de cet article : il organise un piquet de grève de 100 jours pour obtenir de Nintendo le simple droit de leur acheter ce foutu kit de développement. Pas devant leurs bureaux, hein, il fait froid en ce moment et il se serait fait dégager en cinq sec'.

Il va dans son bureau avec une douche et un copain qui lui barricade la porte de l'extérieur et lui apporte de la bouffe une fois par semaine. Vous allez me dire, raton, 100 jours enfermé seul, même moi je peux le faire. Sauf que. Il met une webcam pour qu'on puisse le suivre, ce qui interdit tout fap. Il n'a pas d'accès à Internet et pas de jeux vidéo pour s'occuper ; juste les kits de développement pour iPhone, Android et OpenPandora afin d'adapter son jeu sur ces plate-formes en attendant une réponse de Nintendo. Réponse qu'il guette via son téléphone portable, avec lequel il surveille ses mails et met à jour son site quotidiennement, pendant ces 100 jours à coder. Et pour ajouter au défi, il commence en début décembre, pour passer Noël tout seul dans ce bureau.

Evidemment, ça attire les foules. Tous les sites web de jeux vidéo (ou généralistes) en font leur pain béni, surtout après la période de Noël qui est bien maigre en news. Des tas de visiteurs, des gens qui lui apprennent l'existence de Steam ou du XboxLive Arcade, des éditeurs qui sont intéressés. Auxquels il ne peut répondre que sans le SDK, c'est râpé. Bob parle régulièrement de ses entretiens avec Nintendo, qui lui disait ce qu'il voulait entendre : que son jeu était le plus gros projet réalisé par une seule personne - apparemment, ils n'ont pas entendu parler de Rollercoaster Tycoon ou du fantastique Cave Story.

Pendant qu'on parle de Cave Story, allez essayer Iji.

Evidemment, Bob se désole que ce silence est peut-être le fait d'une seule personne dans l'entreprise du plombier, et c'est bien pour ça qu'il fait ce site ; pour faire sauter la chaine de commandement, surtout qu'il y a des gens très gentils chez Nintendo. Sauf que d'autres petits studios ayant bossé avec Nintendo lui diront bien que cette attitude n'a rien d'exceptionnel : attendre des mois pour que Mario vous jette un os est une chose assez commune dans l'industrie. Inversement, demandez à Sony un SDK pour la PSP, maintenant que cette console est le vilain petit canard : offert par la maison et livré en mains propres par Ken Kutaragi en personne. Selon que vous soyez puissant ou misérable...

Et donc, comme indiqué en début de texte, Bob a craqué au bout d'un mois. Les derniers posts quotidiens glissaient dans la folie pure et simple : il hurlait qu'il était le plus grand game designer au monde, s'adressait directement à Reggie Fils-Aimé de Nintendo en écrivant qu'il détruirait la compagnie, et deux lignes plus bas, s'excusait auprès des lecteurs. Il pensait que quelqu'un avait installé une autre caméra pour l'observer, se plaignait de maux de tête. Et comme vous pouvez le voir, il a détruit tout son bureau.

Quand il dormait dans ses papiers, les gens de 4chan ont récupéré son numéro de téléphone pour contacter sa famille et envoyer les flics qui sont allés défoncer la porte pour s'assurer qu'il n'était pas devenu une héro. Alors vous allez encore me dire, raton, c'est pas possib', c'est un fake. Allez jeter un oeil sur les démos du mec : tout tourne parfaitement, et ce n'est clairement pas du RPG Maker. Sa crise de nerfs ? Quel avantage en tirer ? Maintenant, même en supposant qu'un éditeur ait sérieusement envisagé de le financer pour porter son jeu sur iPhone ou PSP, il s'est publiquement ridiculisé comme un psychopathe bipolaire. Plus personne ne peut plus faire confiance. Pareil quand Luc Bernard, réalisateur d'Eternity's Child a fait sa drama queen en racontant sur son blog que l'échec commercial de son bébé l'avait rendu malade et alcoolique, avant de tout effacer ; typiquement le genre d'acte qui n'ajoute pas vraiment à votre crédit. Luc Bernard, soit dit en passant, qui envisage The Only Escape, un jeu sur le monde imaginaire d'un enfant juif pendant l'Holocauste... pour Nintendo DS. Bien du courage, mec. 

Et typiquement le genre de drama qui m'a définitivement dissuadé de toucher à Etenity's Child, une oeuvre qui m'intéressait grandement. Luc Bernard a également enlevé un personnage caché de son jeu qui faisait référence à un site web, après ce que dernier l'ait défoncé dans une critique.

Evidemment, on peut dire que Bob a également fait sa diva en poussant aussi loin le bouchon pour réaliser son rêve ; c'est pas vraiment comme ça qu'on parle à une multinationale, quoi. Bob a fini par le réaliser : son message de fin déplore que Nintendo est juste une compagnie intéressée par les sous qui préfère vendre des jeux de Sudoku, et qu'un gros RPG des familles fait à la main ne les intéresse pas. Peut-être qu'il aurait dû lire le mémo avant de s'enfermer ainsi.

Ironiquement, le webcomic VGCats avait publié il y a quelques mois un strip sur la relation actuelle de Nintendo et de ses fans. Et le dernier personnage à parler à monsieur Potatamoto/Miyamoto s'appelait Bob...

Que peut-on conclure de cette histoire ? Surtout une grosse anecdote qui résume assez bien le nouveau Nintendo. Nintendo veut des RPG ? Square-Enix sort des Chrono Trigger et des Dragon Quest sur ses consoles, alors rien à foutre d'un jeu fait en solo pendant cinq ans par un inconnu. Nintendo qui regarde les plus grosses ventes ? Du Léa Passion Toucher Rectal, du Coaching Personnel Pour Les Nuls - Réussisez Votre Examen Sanguin Antidrogues et du Vu à la Télé - Réalise Ton Propre Journal Du Hard, tous produits licenciés vomis par un stagiaire dans un sous-sol d'Ubi Soft. Vous allez me dire, raton, au début des années 80, Nintendo avait justement fait un cahier des charges solide pour retourner la crise du jeu vidéo déclenchée par l'Atari 2600 qui éditait à la chaîne les pires bouses programmées par des étudiants. Sauf que le marché est très différent de nos jours (bien plus gros déjà), et paradoxalement, Nintendo édite précisément n'importe quoi à l'heure actuelle - allez voir les rayonnages de boutiques si vous croyez que j'exagère.

Woah, Elite Beat Agents et Advance Wars Dark Conflict à 10€...

Nintendo est redevenu le monstre prétentieux qu'il était à l'époque de la NES et qui avait encouragé Namco et bien d'autres studios à aller voir chez Sega - de la même manière, Activision a été fondé par d'anciens employés d'Atari désireux de plus de liberté créative (quelle ironie !). Ce qui dégoûte bien des gens intéreressés par les fonctionnalités innovantes de ses consoles et leur faible coût de développement, puisque Nintendo ne les laissera pas développer en indie. Bob essaie de teaser les derniers lecteurs de son site (qui carburent au schadenfreude) en annonçant une grande nouvelle pour demain. La Wii et la DS, sous couvert de jeu-vidéo-pour-tous, continuent à avaler toutes les cochonneries avec une personne connue en photo sur la boite, et les derniers fanboys du plombier sont maintenus en vie par une faible mais régulière perfusion de remakes de Final Fantasy sur DS et de rééditions de jeux Gamecube sur Wii. Le soleil se lèvera demain matin. Le ciel est bleu. Tout va bien.

 

Pendant ce temps : Nolife fait sa rentrée télévisuelle demain soir à 19 heures. Comme chaque dimanche, nous avons la session IRC ce soir dès 21 heures sur #editotaku@irc.worldnet.net, qui commence sa cinquième année.

25 décembre 2008

Liveblogging : en attendant le Père Noël

Chaque année, je le rate. Il y a quelques années, je m'étais forcé à rester éveillé jusqu'à 6 heures du matin pour enregistrer Tokyo Godfathers, et cet enfoiré était passé au moment où j'étais allé aux toilettes. Une autre fois, je m'étais assoupi, je rouvre les yeux et paf, les cadeaux. Donc cette année, je vais utiliser l'éditotaku pour rester concentré. Cet article va être mis à jour tout le long de la nuit. 

Minuit : je termine l'article résumant le Quartier Libre écoulé et je l'antidate pour qu'il soit marqué le 24 décembre, vu que là c'est l'article du 25 décembre.

0h30 : comme demain il va y avoir tous les repas de famille et que je n'aurai pas trop de temps, je me rase et me lave maintenant. Raton-Laveur qui se lave, je sais, c'est drôle, marrez-vous. Je vous hais.

1h du matin : je mange le dernier chocolat du calendrier de l'Avent.

Notez qu'en haut, la marmotte met effectivement le chocolat dans le papier d'alu.

1h15 : il faut s'armer pour rester éveillé. Voici ce qui va m'accompagner cette nuit :

Ce que j'ai pu choper aux alentours pour s'occuper. PlayStations 1 et 2 avec un tapis DDR, Xbox, Wii, N64, et une Master System Plus (deux manettes et Light Gun) que vient de me refiler ma marraine, avec quelques jeux dont Psycho Fox. Il est rare, je crois, non ? J'ai aussi la version paletteswappée (le même jeu avec d'autres sprites) sur Mega Drive là, Decap Attack. Y'en a eu une autre pour le marché japonais, Magical Hat Flying Turbo Adventure.

1h30 : le chocolat m'a donné faim. Je bouffe des céréales et fais mumuse avec les décorations de Noël. En fait, j'essaie de piger le pattern de la guirlande électrique. C'est hypnotique.

2h00 : Pour ceux qui liront cet article après la fin du liveblog, allez voir dans les commentaires et vous verrez que je triche pas ; tout est paru au fur et à mesure de la nuit. Nan mais.

2h30 : Master System branchée. En fait, j'ai envie de me refaire Astérix sur cette console.

3h00 : Je passe sur le canal IRC, ce que je ne fais jamais en semaine. J'ai cru comprendre que c'est assez fréquenté en dehors des sessions du dimanche, mais quelle est l'ambiance la nuit de Noël ? Mega69 était en train de lancer l'idée de faire un H-game, nyoronyolo (en pleine matinée vu qu'il est au Japon) chante "boku wa lolicon" et coindetable se retient d'acheter un dakimakura de Tamaki de To Heart 2 en maid... En même temps, je le comprends ; autant je m'auto-limitais dans l'otakisme en disant "j'aurai jamais de figurine" ou "je ferai jamais de Gunpla" afin de garder un semblant d'humanité, autant je me dis maintenant "j'aurai jamais ce dakimakura de Yoko parce que sinon y'aura des hommes en noir qui viendront me retirer ma carte d'être humain".

3h30 : Nouvel album DQN (*) avec du Noël dedans ! Musique gratuite pour un nettoyage à l'acide sulfurique de vos conduits auditifs !

4h00 : Vous savez que mes articles sont toujours gavés de liens tordus dans tous les sens. En fait, quand je tombe sur un truc assez spirituel pour figurer sur un mot au détour d'une phrase, je le mets de coté. Non pas dans les favoris, mais en laissant un onglet ouvert dans Firefox. Donc ouais, vous imaginez bien que parfois, ils restent longtemps et que j'ai des tonnes d'onglets - actuellement, il occupe pas loin d'un giga de RAM. Le plugin FF le plus important de mon installation : Session Manager. Même lors d'un plantage bien violent, il retient même le contenu des fenêtres de texte que vous étiez en train d'écrire, comme par exemple, un article de trois pages pour votre site web. Il peut aussi rouvrir une fenêtre ou un onglet que vous avez fermé par erreur.

Allez, petite liste des plugins Firefox que j'utilise régulièrement. Ajoutez les vôtres dans les commentaires et faisons-nous une installation ultime !

4h30 : Allez, je vais lâcher des liens pour alléger mes trouzemille onglets de Firefox et qui attendaient un sous-entendu dans un article pour être ajoutés. La liste des doubleurs de Left4Dead avec d'autres rôles rigolos, l'humanité va disparaître dans la folie, un singe qui se caresse dans un screenshot de Street Fighter IV, un visual novel bien violent et limité à trois minutes de jeu, du blast from the past avec Le Chevalier du Labyrinthe, des papertoys (dommage qu'il n'y en ait pas pour Noël), les Nouvelles Aventures de Sigmund Freud, des tutoriaux pour des bentôs épiques, de la J-pop débile qui assume et de la J-music cool qui assure.

Et un vieux dessin animé en Flash que vous avez dû voir y'a des années mais que vous allez être content de revoir.

4h45 : Purée, j'ai froid... A l'heure qu'il est, Exelen doit avoir un bô Noël blanc, alors qu'il n'y a pas un flocon ici. Le canal IRC, qui trippe sur le Chevalier du Labyrinthe (et oui, il y a encore des gens à cette heure !) vous recommandent le spin-off de l'émission : les Mondes Fantastiques. Ou ensuite, Mission Pirattak.

5h00 : Hier soir, j'ai bouclé Grand Theft Auto San Andreas. Vous connaissant, vous devez tous préférer l'ambiance eighties de Vice City, mais j'ai rien contre un peu de hip-hop gangsta. Il m'a fallu voir son nom dans les crédits pour réaliser que l'antagoniste principal est joué par Samuel L. Jackson, qui est décidément l'acteur non-geek qui se fait aimer des geeks à force de figurer dans des projets très divers: Star Wars, Snakes on a Plane, Iron Man dans la scène après le générique de fin, Alarme Fatale, Afro Samurai... C'est comme Bruce Willis : à chaque fois qu'on voit son nom quelque part, on l'aime un peu plus. Et ouais, les films où ils jouent ensemble sont forcément cools. Ouais, même Incassable, mais surtout Die Hard 3.

5h15 : Toujours rien sous le sapin. Il fout quoi ce boulet ?

5h30 : Tiens tiens.

Un vieux calendrier de l'Avent est encore sur le mur de la chambre qui m'a vu grandir. Il est à l'effigie des Simpson et a une date de péremption à 1997. On dirait qu'il reste un chocolat dedans.

DarkSoul[oTaf]: ça me fait penser à une description de jeu d'aventure Lucas ou Sierra
DarkSoul[oTaf]: si on est dans un Lucas le raton dira "Je ne peux pas manger ça, c'est pas frais."
DarkSoul[oTaf]: si on est dans un Sierra, le raton aura un superbe écran de mort

52h82 : La bilibiotécaire m'a dit de manger un oeuf au sandvich pour finir astérix avec le pistelot à la fraise, les totoros sur mon claiver dansent entre le a et le z de azerty qui en vaut deux lol mdr

6h23 : AH LE CHACAL !

Caramba, encore raté.

Merci beaucoup aux gens de #editotaku@irc.worldnet.net qui m'auront tenu compagnie toute la nuit. Joyeux Noël et bonnes fêtes à vous !

22 décembre 2008

Chronique du (futur) premier VN traduit en français

Par Mereck

Chose promise, chose dûe, voici donc mon article sur Narcissu avec, en exclusivité pour l'Editotaku, les premières images de la traduction (qui fail à mort).

Alors déjà, pourquoi la trad ?
La France est l'un des pays comptant le plus de flemmard au niveau de la langue de Shakespear. Même parmis certains otakus, on peut compter quelques réticents... on est même obligé de faire des animés lolis pour vous apprendre l'anglais bande de nazes. N'allons pas nous voiler la face non plus, le Visual Novel fait parti des otakuries les moins connues, que ce soit sur ou en dehors de l'hexagone.

Maintenant pourquoi Narcissu ?
Y'en quelques-uns qui n'ont pas regardé, parce que bon, Narcissu c'est un drame romantique sans scène de cul, mais ça n'empêche pas qu'une très large majorité de la scène s'accorde dessus, c'est une magnifique œuvre si ce n'est un chef d'oeuvre.

Donc petit synopsis, pour les fainéants qui veulent pas lire les liens que j'ai filé :
Le protagoniste, un inconnu notoire, atteint d'une maladie aux poumons, attérit au Septième d'un hôpital, l'étage réservé aux cas désespérés. Il y rencontre Setsumi, fille mignonne, plus petite que lui, cooldere et qui passe ses journées à se scotcher devant la télé sans la regarder. Alors que son père passe un jour lui rendre visite, le protagoniste en profite pour lui chipper ses clefs, emmène Setsumi avec lui et se barre avec la voiture familliale sur les routes nipponnes.

Alors oui, le jeu est court, il ne vous fera qu'entre 4 et 8 heures de jeu (Kinetic Novel oblige, il n'y a aucun choix), selon votre rapidité de lecture. Oui, il n'y a pas de CG à débloquer. Oui, graphiquement, le jeu est très loin des eroges divers et variés, privilégiant des images de fond plutôt que des persos (on ne voit environ que 5-6 images de Setsumi). Oui, je suis devenu un fanboy de Setsumi (alors que j'ai horreur des cooldere). Oui les larmes coulaient à flot sur mon clavier quand je suis arrivé à la fin.

C'est pour toutes ces raisons que j'ai choisi de le traduire, faisant parti des pionniers du domaine (et c'est parti pour l'auto-fellation).

Donc pour l'instant, la traduction vient d'être terminée et la correction va bientôt commencer. Je trouve que nous sommes plutôt bien parti, surtout si nous ajoutons à cela que nous avons désormais l'aval de Tomo Kataoka pour le traduire depuis avant-hier :

「本編内容を変えない・商用目的の有料ではない」
この2点さえ守って頂ければ問題ございませんのでーっ

Pour les plus impatients, vous pouvez toujours vous taper la version anglaise et pour les plus compétents, la version nipponne (qui est, elle, dotée de sa suite, Narcissu 2nd Side). Pour les autres, vous pouvez toujours suivre notre avancement sur ce blog.

Release finale pour Avril 2009...

21 décembre 2008

De l'art d'être un bon Commander

Par Smog ShadowSeth

 

C'est vraiment la misère côté STR cette année. Enfin, côté bons STR, j'entends. Hein? Red Alert 3? Ôtez-moi ces DRM et ce putain de design kikoolol que je saurai voir et on en reparle, mkay? Ah? On me dit que pour les DRM, c'est déjà fait... Bon, c'est déjà ça en moins. Allez hop, comme je ne sais vraiment pas quoi demander au père Noël cette année, on va mettre ce jeu sur la liste; à défaut de faire du multi avec (10 minutes de tank rush? très peu pour moi...), je pourrai toujours faire les campagnes entre deux chapitres de fanfics et trois tabassage de noobs à Supreme Commander. (oh, et ils ont rendu Red Alert premier du nom gratos à l'occasion de la sortie du trois, c'est l'occasion de pomper comme des shadocks)

Tiens, en parlant de noobs... Ça me rappelle ma première partie en multi avec les chtits gars de l'édito. La partie où j'ai du aller me planquer chez Raton parce que tout le monde c'était fait une méga turttlefest en lieu et place d'une vraie bataille... Et, sans vouloir être méchant (après tout; si je me ramène à TF2 ou L4D, je suis sûr que vous mettez tous ma branlée, bande de tarés du clic), je vais répéter ce que j'ai dis au raton alors qu'il me demandait ce que je pensais du niveau général de l'édito à ce jeu: je n'étais pas loin du facepalm. Pas loin parce que mes deux mains étant trop occupées à faire survivre tant bien que mal ce qu'il me restait de base, je ne pouvais pas me permettre d'en libérer une pour aller la coller sur mon visage. C'est simple: dans cette partie, deux joueurs se sont fait pilonner par les IA à l'artillerie lourde (et j'étais l'un des heureux élus, yay!), tandis que les autres se développaient pépère dans leur coin. Yay pour le teamplay les gens. Enfin bon; après avoir perdu corsaire qui avait subit un SURPRISE BUTTSAICKS au laser arachnomorphe géant, on a fini par venir à bout des deux IA qui étaient en face. Pour info, on était six quand même.

Bref. Ce fut là ma première partie avec des gens de l'édito, et à part ces quelques désagréments stratégiques, je n'ai pas été déçu. Mais c'est justement depuis ce jour là, que je me suis promis de tenter de réparer lesdits désagréments en tentant de vous inculquer quelques petits trucs à propos du jeu. Car s'il y a bien un aspect négatif que je lui reconnais volontiers, c'est sa courbe d'apprentissage aussi plate que l'encéphalogramme d'une amibe. Je suis loin d'être ce qu'on appelle un "pro", aussi les quelques conseils prodigués ne constituent en aucun cas une quelconque bible stratégique du jeu. Je me contenterai ici de mettre en exergue les principaux défauts dans les mouvements des uns et des autres qui m'ont fait tiquer, histoire de vous faire un petit suivi personnalisé, et aussi d'exposer quelques tactiques connues.

Alors si vous le permettez, je file chercher mon couvre chef de sergent instructeur abusivement autoritaire et on commence tout ça.

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Machinima !

Par Zealot (faites moi penser à renouveler le nom de domaine) ,


Excusez les éventuelles fautes de ce torchon, J'étais très pressé de découvrir les fonctionnalités du blog d'Editotaku, je m'attendais à une interface admin colorée, créative, mais en fait c'est aussi vide que la cervelle d'une Cheerleader.


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