Sans aucune cruauté
Ni fureur
La Faucheuse est venue aujourd'hui ;
Un Ange est passé
Par ce dédale obscur
Et a emporté mon ami.
Et si je vous parlais de Portal: Prelude ?
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21 décembre 2008
Par lectorat le 21 décembre 2008, 18:45
Sans aucune cruauté
Ni fureur
La Faucheuse est venue aujourd'hui ;
Un Ange est passé
Par ce dédale obscur
Et a emporté mon ami.
Et si je vous parlais de Portal: Prelude ?
Par lectorat le 21 décembre 2008, 17:27
Par QCTX -
Je ne suis pas un gamer.
Je sais, je me répète souvent, mais c'est pour
mieux préciser le contexte.
Je ne suis pas particulièrement fan de furries
non plus (même si je n'ai rien contre non plus, après tout, c'est un fantasme
humain).
Non, c'est vrai, j'ai beau avoir, grâce au Raton et à Poshu pas mal de connaissances
vidéo-ludiques, je n'en reste pas moins quelqu'un de pas vraiment attiré par les
jeux vidéos.
Ça doit venir de mon rejet de la loose. J'ai horreur de
perdre.
J'ai terrifié ma petite sœur aux petits chevaux tellement j'ai pu
être de mauvaise foi. Ça doit être
ce qui fait que, pour que j'en arrive à apprécier un jeu, il faut juste que ce
soit un jeu où je ne perde pas rapidement. Voire que j'arrive à passer le
premier niveau, ça peu suffire.
Et si en plus, ce jeu a bénéficié d'une
adaptation en anime (et non l'inverse),
alors il y a de grandes chances que j'en dise du bien.
Bon, je vais donc vous parler un poil du jeu
Utawararerumono.
J'ai commencé à entendre parler d'Utawarerumono à
l'Epitanime, pendant le karaoké où je m'extasiais devant la beauté des
graphismes d'une AMV.
Renseignements
pris, il existe bien une série, qui est elle-même l'adaptation d'un jeu sorti
tout d'abord sur PC (en 2002) avant d'être porté sur PS2 (en 2006). Ce portage à
permis notamment de promouvoir la sortie de la série (26 épisodes + 4 spéciaux)
disponible depuis peu chez un éditeur
qui a le bon goût de supporter la Déesse.
Voir la série avant de jouer au
jeu n'est absolument pas une priorité. En fait, c'est même presque une gêne,
parce que vous risquez de vous faire chier comme un rat mort, surtout au début
de l'aventure qui vous présente l'univers du jeu. Pour en terminer avec
l'animation, sachez qu'une OAV un peu plus "osée" que la série est en cours de
préparation.
Joie.
Oui, Joie, parce que l'anime est quand même loin d'être moche. On
pourra lui reprocher un scénario un peu brouillon sur la fin et l'utilisation
abusive d'image de synthèse lors de déplacement des armées, mais à part ça,
c'est une série qui vaut vraiment le coup.
Revenons au jeu. Il s'agit d'un mix
étrange entre un visual-novel érotique (enfin comme peuvent l'être les
visual-novels, si vous êtes venus pour ça, passez votre chemin) et un tactical
RPG.
Comment ça se passe ? En gros, vous avez deux phases : les looonnggues
phases de texte à cliquer, cliquer et cliquer encore. Bien que vous ayez de
temps en temps un choix de destination à faire via des images (et pas de choix
de réponses à des personnages, pour une fois). Et puis de courtes phases de
combats (BASTOOOOONNNNN !) ou vous déplacez vos pions sur un plateau de cases en
tenant comptes des limitations du terrain ou des capacités de vos personnages.
Ouais, je sais, je n'apprends strictement rien aux habitués qui trainent sur ces
pages. Mais c'est moi qui rédige, tant pis pour vous.
Faisons un petit
tour sur les personnages, puisque, VN oblige, ils sont extrêmement développés
scénaristiquement (et certains physiquement, bien entendu) :
Hakuoro
(ハクオロ) : c'est le nom qu'on lui a donné parce qu'il ne se souvient plus du sien.
En fait son nom, ça pourrait être le vôtre, puisque lui, c'est vous. Enfin, le
héros quoi, celui dont vous allez suivre les aventures. C'est visiblement un
type qui sait plein de choses sur tout, sauf sur lui, puisqu'il souffre d'un problème génétique. Et le pire,
c'est que la seule arme qu'on arrive à lui foutre dans les mains, c'est —
tenez-vous bien — un éventail. En métal. Oui, vous avez bien lu, un héros
masculin avec une arme de fillette. Vous êtes aussi équipé de
série d'un masque à la fonction inconnue et que vous ne pourrez pas
retirer.
Erurū (エルルゥ) : Medic ! Celle qui vous a trouvé et sauvé. Vous
remarquerez son anneau et ses magnifiques oreilles en fourrure véritable. Ceux
qui ont vu la série doivent se souvenir d'une mémorable scène où l'on s'aperçoit
que sa queue est bien accrochée. Oui, ce n'est pas une erreur de frappe, vous
avez bien lu.
Donc, c'est elle qui vous sauvera les miches en plein combat.
Enfin, à condition qu'elle soit à portée. Petit détail, elle n'a aucune capacité
d'attaque, évitez de la laisser trop longtemps dans une ligne de tir. Ou à la
traine, sinon elle ne vous servira plus à grand-chose. Ho, et bien sûr, elle
vous accompagnera immanquablement à chacun de vos combats. Impossible de s'en
défaire.
Arurū (アルルゥ) : à ne pas confondre avec sa grande sœur, c'est la
loli "yandere" du groupe. J'ai mis des guillemets parce que la violence, ce
n'est pas vraiment elle qui va l'apporter, mais son chaton. Un joli chaton de
combat (non, elle n'a besoin de crier torse nu en levant une épée) qui craint
l'eau, mais vous sera bien utile lors des premiers combats.
Elle est bien
timide avec les étrangers, mais son point faible reste les rayons de miel tiré
de la ruche (larves incluses). Elle saura cependant se montrer machiavélique
lors de certaines confrontations à condition que le terrain ne soit pas
humide.
Et histoire de rester politiquement correct, non, elle ne passera pas à la casserole. Dommage, hein ?
Tusukuru
(トゥスクル) : la vieille du village. Veille sur les deux frangines (et vous) avant
de succomber aux accès de rage d'un kikoolol éconduit. Transmettra ses
connaissances et sa passion des herbes médicinales à Eruru.
Oboro
(オボロ) : Chef d'un fortin voisin au début de l'aventure, il vous rejoindra
rapidement. Très inquiet pour sa frangine atteinte d'une maladie incurable (et
accessoirement aveugle), il fera tout pour son bonheur sans aucune honte. Manie
deux épées à la fois et se donne l'air d'un voleur avec sa cape. Il restera tout
au long des combats l'un des "bourrins" bien utiles pour fignoler un gros
monstre. Oreilles d'elfe poilues.
Dorii & Guura (ドリィ・グラァ) : Archers.
Réservent une GROSSE surprise à ceux qui ont vu l'anime et aux amateurs de
twincest. Entièrement dévoués à leur maître, ces deux-là forment un couple qui vous
fera découvrir que le décor est destructible. Ce qui sera très utile pour les
faire monter en compétence. Ce levelling deviendra intéressant quand vous
pourrez placer des coups spéciaux, n'oubliez donc pas de les faire participer
régulièrement.
Yuzuha (ユズハ) : La petite malade qui ne connait
rien du vaste monde, mais sait reconnaitre les gens à leur odeur (à défaut de
les voir). Très inquiète des décisions que son frère est prêt à prendre "pour
son bien". Sa maladie incurable lui interdit de quitter sa chambre. Mais cela
n'empêche personne d'y rentrer.
Benawi (ベナウィ) : Le bishonen de service.
Très capable contre des humains, il est en revanche totalement inutile face à
des monstres. Le fait d'utiliser une monture et une lance lui permet d'avoir une
petite allonge supplémentaire lors des combats. Il est la droiture incarnée au
point d'en faire un personnage chiant à en mourir. Oreilles
humaines.
Kuro (クロウ) :
le sous-fifre qui se prend pour un bourrin. Lui aussi il est monté (donc avec
une allonge supplémentaire), lui aussi il a une formation de militaire, et il se
la pète grave, mais... il ne sert pas à grand-chose en fait.
Oubliez-le.
Uritori (ウルトリィ) : Diplomate/Magicienne. L'une des
représentantes de la plus grosse religion sur cette planète, très utile sur le
terrain pour ses capacités de magie à large rayon d'action. Au niveau du
scénario, elle vous permettra de nouer de nombreuses relations
diplomatiques.
Son peuple n'est pas équipé de queue ou d'oreilles
spécifiques, mais d'une magnifique paire de monumentales ailes blanches. Oui, ça
ne l'empêche pas de se retrouver dessous.
Kamyu (カミュ) : Petite sœur
de la précédente. Spécialiste en magie noire ciblée, mais dévastatrice. Atteinte
d'une étrange maladie elle aussi, elle sera très utile sur le champ de bataille
: ses ailes lui permettent de se déplacer facilement et même au corps à corps
elle tient la route (enfin, mieux que sa grande sœur). Leur différence ne
s'arrête pas là, puisqu'elle est la seule représentante de sa race à posséder
des ailes noires. Elle se liera très rapidement d'amitié avec Aruru et Yuzuha
(non, pas de possibilité de thresome).
Karura (カルラウアツゥレイ) : "Bourrin" de première
classe. Cette jeune fille manie sans peine un heu... "bout de ferraille" de plus
de deux mètres de long (me demandez pas comment elle traverse les couloirs avec ça) et qu'elle manie d'une seule main, excusez du peu. Sans conteste l'un des perso
les plus travaillés psychologiquement : ancienne princesse, vendue comme
esclave, n'en fait qu'à sa tête, se fiche des conventions et du protocole et
boit le saké comme du petit lait. Elle se révèlera attentionnée et délicate s'il
le faut. À toujours placer en première ligne.
Touka (トウカ) : Bourrin, mais d'un autre style : grosse
résistance. Peut tenir sans problème plusieurs assauts simultanés avant
l'arrivée de la cavalerie. En première, ligne aussi. Les gens de son peuple son
connus pour être tous des héros de la justice, de fins techniciens. D'ailleurs,
on en croisera un autre, vers la fin de l'histoire qu'il ne faudra absolument
pas hésiter à placer au premier rang aussi, vu que ce sera un bourrin
monstrueusement suréquipé.
Elle restera cependant naïve et timide, très à
cheval sur le règlement. Légèrement atteinte de lolicon, par ailleurs (non, rien
de très graphique à ce sujet). Pas d'oreilles d'animal, mais des sortes d'ailes
miniatures à la place des oreilles.
Voilà, je vais vous donner quand même quelques trucs pour bien démarrer
le jeu.
Tout d'abord, n'oubliez jamais d'aller faire un tour dans le tuto.
Oui, je sais, ça a l'air débile dit comme ça, mais c'est vital. Car le tutoriel
se débloque petit à petit selon votre avancée dans l'histoire. Et certaines
explications ne vous seront accessibles qu'une fois que certains personnages
vous auront rejoint. Donc avant le début de chaque combat, prenez les temps d'aller faire un tour dans les options (et de sauvegarder au passage) pour accéder au tutoriel.
Même chose pour les scènes de Q, ne pensez pas tomber
dessus tant que toutes les filles disponibles ne sont pas sous votre toit. Et ne
perdez pas votre temps à sauvegarder ces scènes-là, elles deviennent
automatiquement dispo dans les bonus du disque.
Dans les options, une
mini-encyclopédie permettra de vous y retrouver parmi tous les mots compliqués.
Oui, parce qu'évidemment, tous les termes un peu spécifiques (comme les
élémentaires, les noms propres, les lieux...) vous sont donnés en VO, ce qui est
parfois un peu difficile pour s'y retrouver. Le but du jeu est tellement simple
que j'hésite à le rappeler ici : vous commencez par défendre votre village
contre des agresseurs divers, avant de peu à peu devoir gérer une surface de
plus en plus grande et des conflits de plus en plus importants. Et ne croyez pas
que se rendre maitre du pays soit un métier de tout repos, loin de là.
Au
niveau des combats, faites bien attention au système d'éléments
(feu/eau/terre/vent/magie) qui se contrebalancent comme un JanKenPon. Système très utile au
début de l'histoire, que l'on abandonnera peu à peu au profit de la magie. Les
combats en terrain dégagé vous permettront de placer au mieux vos personnages en
fonction des éléments ennemis.
Quand vous ferez face au boss de fin de
niveau, méfiez-vous de leurs attaques. En plus d’être dévastatrices, elles ont
une superficie d'attaque bien plus élargie que les autres attaquants.
Sinon,
utilisez les techniques habituelles en RPG : déplacez-vous en groupe plus ou
moins resserré selon le nombre d'assaillants et surtout n'isolez personne. Dès
qu'un de vos personnages se retrouve entouré de trois côtés à la fois (même s'il
est un bourrin), il aura très peu de chances de survie, rapatriez-le au plus
vite.
Autre astuce : la touche "Alt" doit toujours être maintenue lors de l'attaque
d'un ennemi. Ça permet d'enchainer par une seconde attaque (beaucoup moins
puissante, mais c'est toujours ça de pris). Du moins, au début de la partie. Au
bout d'un certain temps, combiné avec la jauge d'énergie, elle permet le
déclenchement d'attaques dévastatrices.
Petit truc chiant par contre, on
est obligé d'indiquer au jeu que l'on a fini de déplacer un personnage pour
pouvoir passer au suivant. Même si ledit personnage ne peut rien faire d'autre.
On a aussi droit à quelque temps de chargement un peu lent entre deux écrans dans
la partie VN, mais rien de bien insurmontable. Juste que ça surprend quand on
est habitué à la fluidité depuis 30 minutes.
Dans la partie visual-novel, vous en prendrez
plein les mirettes. Parce que si le texte peut être très soporifique (et si vous
avez déjà vu la série, le scénario ne risque pas de vous surprendre), il n'en
est rien des images de toute beauté réalisées par Takahashi Masakishi.
Par rapport au scénario de
l'anime, certaines phases sont un poil raccourci alors que certaines sont
rallongées. On en apprend notamment beaucoup plus sur les origines de la bête et
les salles de haute technologie (ne m'en demandez pas plus, ce serait du
spoil).
En prenant le temps de bien lire tous les dialogues, j'ai bien dû
passer une trentaine d'heures (calcul "à la louche", c'est pas comme si je
savais vraiment estimer ça) pour finir le jeu. Une fois le jeu en mode "Normal" terminé (suffisament simple pour qu'un joueur aussi mauvais que moi y arrive) on peut passer en Hard Mode (avec encore trois niveaux de difficulté) : temps limité pour les mouvements, turn-over plus important dans la liste des tours, force de frappe plus importante...
Gros avantage, la touche
"Control" permet de passer les dialogues en accéléré pour qui souhaiterait
refaire le jeu, ou retrouver un passage précis. D'ailleurs, vous avez de quoi
loger 99 points de sauvegardes. On n’en demandait pas tant, mais c'est pas plus
mal.
Petit détail sympa : le dernier morceau du tutoriel ne sera
débloqué qu'une fois le jeu terminé et permettre une "visite interactive" des
studios Leaf à Tokyo. Enfin, interactive dans le sens où c'est vous qui
choisirez qui vous allez interviewer en premier. Tant qu'on y est, une fois le
dernier combat terminé, laissez défiler les crédits et en revenez surtout pas à
l'écran titre tout de suite : une suite de petites scènes autonomes se lance
alors et vous en dit plus sur la suite de l'histoire.
Le DVD contient
carrément une section bonus qui vous permettra de revenir sur une galerie
d'images, la playlist, le replay des scènes H, le benchmark et un système de
transfert des données vers une sorte d'équipement mobile appelé P/ECE. Je n'ai
absolument aucune idée de ce que ça peut être, si ce n'est une sorte de
mini-console.
Le
DVD original est facilement trouvable sur le net. N'hésitez pas à faire appel
aux convois de faux ânes des montagnes d'Asie dans lesquelles coulent des
rivières impétueuses. Vous n'aurez ensuite plus qu'à récupérer l'excellente
traduction (en anglais - faut pas rêver non plus) des petits gars de Mirror Moon.
Même pas besoin de modifier son
clavier, ses locales ou quoi que ce soit. Vous lancez l'exécutable de
traduction, indiquez le chemin vers le disque idoine et vous laissez travailler
la machine. C'est beau la technique, hein ?
Vous avez une machine un peu
ancienne et vous avez peur qu'elle ne puisse supporter la montée en charge ? Les
développeurs ont pensé à tout, un benchmark est proposé dans les options. Plus
vraiment utile aujourd'hui, mais l'intention est quand même très
sympa.
Voilà, vous attendez quoi pour aller y jouer ?
Toutes les images de cet article sont copyright 2002/2003 Studio Leaf/AQUAPLUS.
20 décembre 2008
Par lectorat le 20 décembre 2008, 18:41
Par Manic
Vous êtes certainement au courant, en ce moment EA essaye de se racheter auprès des gamers purs et durs. Ainsi, EA lance la production de deux grands jeux. Le premier est Dead Space, un survival-horror qui n'en est pas vraiment un.
Sitôt après Dead Space, EA sort Mirror's Edge.
Mirror's Edge est tout simplement un petit bijou, un titre qui apporte vraiment quelque chose dans les jeux vidéo. Tout comme Portal ou Braid, des jeux vidéo qui montrent bien que tu es dans un jeu vidéo et que tu ne pourras pas voir ça nulle part ailleurs, et que tu te rends compte que le jeu vidéo c'est tout simplement magnifique.
Par lectorat le 20 décembre 2008, 16:30
Par Valderonce et la communauté steam Editotaku.
Gard'à vous bande de larves ! Tous en ligne bien serrés et bien droits. J'veux pas pouvoir voir un scout passer entre deux personnes.
T'AS ENTENDU L'IVROGNE ? ALLEZ DOC' ETEINT MOI CE MEDIGUN. ET TOI STANISLAS, TU ARRETES DE MANGER QUAND ON TE PARLE ! TOI ENLEVE CE MASQUE ON EST PAS AU BAL SM, ET TOI VA M'ENFILER UNE TENUE PLUS APPROPRIE POUR LE COMBAT !
Hey, vous m'écoutez ?
Qu'est-ce que vous avez à me regarder comme ça tous ?
[...]
M'AVEZ PEUT ETRE EJECTE DE NOTRE BATEAU VIKING, MAIS C'EST MOI QUI RECUPERERAIT L'INTELLIGENCE ENNEMIE ! PARCE QUE J'AI UNE PELLE ! MAGGOTS
18 décembre 2008
Par lectorat le 18 décembre 2008, 19:25
Par Zerh
En ce mois
de décembre 2008, on peut affirmer sans risque que Left4Dead est l’un des
meilleurs jeux sortis cette année : du plus pur éclatâge de zombis Romero
style. Avant, j’allais sur Garry’s Mod faire spawner des
zombis pour leur éclater la gueule à coup de M16 ou de grenades, tout en me
disant « Ahhh un jeu où on tuerait des centaines de zombis en même temps…
jouissannnnnnnce »
Et bien l’un de mes plus grands fantasmes a été comblé cette année grâce à la
team de Valve (Fantasme qui se situait sur ma liste tout juste entre « savoir
jouer « Still Alive » de Portal à la guitare » et « coucher
avec une cosplayeuse »)
Seulement, drôle de constater comment ce qui fait TOUT l’INTERET d’un jeu multi
peut également en constituer le principal défaut : « L’enfer c’est
les autres » disait Sartre, et sur internet il a raison. Pour éviter
de passer pour le boulet de service à votre prochaine partie, suivez le guide.
Nota : je joue principalement en mode avancé, car je ne suis ni
partisan de trop de facilité ni masochiste. Quelques erreurs sont possibles dues
aux variations entre les difficultés
Gangbang !
LES REGLES A RESPECTER
1/ NE VOUS AVENTUREZ JAMAIS SEUL. S’il vous faudrait techniquement plus de 2-3 secondes
pour avoir un camarade en vue, c’est qu’il y a un problème : les Hunters
et Smokers ne vont pas se gêner pour mettre ces secondes à profit. Et qui sait ce qu’il pourrait vous arriver tout seul dans le noir…
2/ LE FRIENDLY FIRE C’EST BIEN , MANGEZ EN.
Scène classique à Left4Dead : Un zombi infecté va me frapper de son
poing et me faire perdre quelques précieux points de vie. Heureusement, Francis
et son shotgun vont tout de suite le dézinguer en même temps que mes genoux.
Ouf, on a eu chaud !
Bref, évitez d’ « aider » vos camarades de cette façon, vous
aurez encore plein d’autres zombis à déchiqueter.
3/ STRATEGIES ANTI-TANK
Ahhhh le tank. Moment critique de la map. Trois stratégies sont possibles pour
le dézinguer :
Petit a/ Fuir. Saviez vous que le tank disparait s’il n’a frappé aucun
survivant en 20 secondes ? Et ouais. Magique. Alors courez !
Petit b/ Shoot da Motha Fucka! Ou pas. 10 000 PV en mode expert, ce
petit salaud. Mais si la fuite n’est pas possible (Bill blessé ou zoey qui se
rhabille) alors shootez le.
Petit c/ Le remède du Docteur Molotov. Il faudra au tank 45 secondes
pour mourir s’il s’enflamme QUELQUE SOIT SON NOMBRE DE PV !. Donc à éviter
absolument : lui lancer un molotov si vous avez déjà choisi la deuxième
solution.
Quelques Stratégies anti-witch:
a/ Si vous avez le fusil a pompe upgradé, collez vous contre elle: un coup dans la gueule à terre puis un debout dans la tête et c'est finit (mais à la moindre erreur vous êtes une crêpe)
b/ Avec le fusil à lunette, de loin ou en hauteur vous avez le temps de tirer plusieurs fois, mais pareil, pas le droit à l'erreur. En général contentez vous de passer outre, ça marche bien aussi.
En mode versus, si vous voyez un infecté spécial a coté d'une witch, posez vous la question : Ais-je envie de tomber dans son piège et de lui tirer dessus, ou pas ?
Evidemment, si c'est un smoker, fuyez ou il vous tentacle rape attireras vers la witch, et là vous êtes mal.
4/ LES PRIORITÉS
Principale erreur qui coûte la vie à la plupart des joueurs. Le succès d’une
équipe dépend avant tout du sens des priorités. Eviter les raisonnements du
style « Ma maison est en feu ! Vite ! Appelez la poste qu’ils
fassent suivre mon courrier ! » -c’est bête mais ca arrive tout le
temps-
Imaginons une situation critique : Bill est dans un placard, Francis
vient de se faire sauter dessus par un hunter, Louis est au sol, la Horde
arrive, et il n’y a plus de papier toilette.
Les priorités à respecter sont les suivantes :
a/ Avant tout : Libérez vos amis des hunters/smokers. J’insiste :
priorité ABSOLUE. Si la horde est déjà sur vous, frayez vous un chemin à coup
de poings s’il le faut.
b/ Sortez Bill du placard.
c/ Maintenant seulement occupez vous de la horde.
d/ Quand tout le monde est mort, relevez les survivants mis au sol.
Voilà, c’est cet ordre qu’il faut garder à tout prix. Si vous ne respectez pas
le petit a/ votre équipe y passera.
Graou !
5/ STRATEGIES VERSUS
Stratégies pour Infectés :
-Smokers : placez vous en hauteur, a un endroit ou ce sera difficile de
vous tirer dessus. Votre langue est longue.
-Hunters : restez en permanence proche du groupe et attendez le petit
moment ou l’un d’entre eux sera un poil trop éloigné, ou un appel de horde, ou
un tank, et aidez à la confusion quand la confusion vous aide.
-Boomer : vous êtes gros et moche.
Rappel pour ces trois classes: IL N’Y A PAS QUE LES ATTAQUES SPECIALES
DANS LA VIE ! les coups de griffes comptent aussi, et font bien mal. Toute
façon vous allez y passer, alors autant faire quelques dégats.
Stratégies survivants :
Une seule règle: Courez
Quelque chose que les survivants ne comprennent jamais. Je vois pendant des
parties des survivants qui se remettent d’une attaque d’infectés, qui prennent
bien leur temps pour vérifier que leurs guns sont remplis et que tout le monde
est là, résultat les infectés réattaquent au même endroit (la durée de spawn étant
je le rappelle d’a peine 10 à 25 secondes). Quatre fois de suite, parfois.
Votre seule chance de survivre (ou au moins de faire un pas mauvais score) est
de Courir et de ne jamais vous arrêter. JAMAIS (exception de l’aide aux
camarades entravés, évidemment).
Enfin un dernier conseil, personnel celui-là : Sachez quand lâcher votre
équipe. Parfois, il vaut mieux ne pas jouer les héros.
Je rend l’antenne et je vous conseille à tous de rejoindre le groupe de l’Editotaku,
ya des bons serveurs et des gars qui maitrisent.
Par lectorat le 18 décembre 2008, 16:50
17 décembre 2008
Par lectorat le 17 décembre 2008, 07:52
Par Mdt
Warning : cet article n'a strictement aucun interêt.
Hier soir, le Raton me sortait que j’étais devenu vieux parce que je n’avais pas de gros troll sous la main pour son quartier libre, comme jadis. En plus, me fit-il, « le quartier libre, c’est humanitaire, ça permet aux types que personne ne lit de profiter de la popularité du meilleur blog francophone, le mien, pour récupérer quelques lecteurs » (cette phrase a été passée au filtre de la déformation/amplification). Connerie que tout ça, chacun sait que les seules raisons justifiant le quartier libre sont 1/ augmenter la taille du déjà conséquent e-penis du Raton et 2/ éloigner le plus possible de la page d’accueil ses derniers articles repousse-dinde, heureusement, ce plan est un échec. Ah, oui, 3/ PROFIT aussi, ça sert toujours.
16 décembre 2008
Par lectorat le 16 décembre 2008, 19:13
Article tout mignon par Shikaze
Ben oui, pour une fois, je me laisse tenter à faire dans le moe.
je
vais donc vous parler d'un jeu, en l'occurence une Visual Novel. Avant
toute chose, pour les ignares, Visual Novel, plus souvent abrégé en VN,
kesako ? Ni plus ni moins que le pendant vidéoludique des bons vieux 'Livre dont vous êtes le Héros'
qui ont bercé notre enfance (ou au moins la mienne). A ce propos, j'en
profite pour faire un aparté rapide, mais les livres de Loup Solitaire
(Lone Wolf en anglais), sont disponibles gratuitement et légalement sur
le net ici.
Pour les ignares, ceci veut dire que dans une VN, on a souvent des
choix qui nous sont proposés, et chacun de ces choix va influer sur le
déroulement de l'histoire, pour créer ce qu'on appelle ensuite une
route. Le but du fan ultime étant, bien entendu, de réussir à compléter
toutes les routes possibles d'une VN, afin d'avoir l'histoire la plus
complète possible.
Bien entendu, c'est d'un eroge (contraction
de erotic game) dont je vais parler, même si le sexe n'est pas
particulièrement le point le plus important ici. Oui, je sais 'Comment
?!? Du scénario dans MON pr0n ?'. Et bien OUI, ça arrive. Donc attention, va y'avoir du H. Voici donc Saya no Uta.
15 décembre 2008
Par lectorat le 15 décembre 2008, 13:29
Par Aer
Retour en 2002.
Fort de l’acquisition d’une grosse console noirâtre, les recherches s’orientent vers ce nouveau monde remplis de 32 bits, de polygones, de dévédé et tutti quanti. D’un naturel plutôt lourdaud (d’aucun diront bourrin), l’accroche de jeux stupides comme la série des Dynasty Warriors, qui est pour le jeu vidéo ce qu’est Ed Wood pour le cinéma, me parle fatalement.
Au grès des recherches, il arrive qu’un jeu tombe comme ça, au travers d’un filet appelé « news » : la prochaine création estampillé Square-Enix serait proche d’un Dynasty suscité.
WTF ? Les japonais qui cherchent à pondre des jeux « réfléchis » ? Un truc bourrin ? Rassurez-vous, Square ne sera qu’éditeur sur cette série. Pas envie d’être trop associé à ça ? Développeurs n’ayant plus gout à rien après FF10 ? Le mystère reste entier. La boite incriminée sera donc Cavia. Comme vous pouvez le voir, ils ont fait pas mal de merdes. A l’époque la boite est jeune, ce jeu sera leur quatrième produit, ils en ont dans le pantalon quoi.
Drag-On Dragoon, Drakengard en français, sortira en Septembre 2003 au Japon et en Mai 2004 par nos vertes contrées (oui parce qu’au Japon, ça fait longtemps que l’ile est entièrement bétonnée). Le combo Grosse Baston + Dragon m’interpellant, je me renseigne avidement sur le jeu, compulsant frénétiquement les news, attendant impatiemment les premières critiques, histoire de voir. Et la, c’est le drame : jeu mal fini, scénario brouillon, réalisation technique à chier (entre autre le clipping et la « brume magique qui fais rien voir à trois mètre »), répétitivité vraiment mal venue, bref, une daube comme on en fait plus.
Mais quand même, un dragon quoi, je n’avais pas fait ça depuis Panzer Dragoon sur Saturn. Allez hop, direction l’occase, je dégotte le jeu pour 10 pauvres euros.
Lancement, chargement, logos. On enchaine directement sur une vidéo d’intro. Un bijou bizarroïde à trois visages (emblème très important par la suite ceci dit) tournoie gentiment pendant que des inscriptions rouge sang disparaissent dans des flammes. Ca fait sacrément kitsch. Musique style sous Carmina Burana, là on se pose des questions. Au bout d’une minute, la cg débarque, et bon forcément, Square-Enix quoi. Présentation de quelques persos munis de leurs pokémons, guerre, guerre, dragon, guerre. Miam. Ah tiens, le héros vient de foutre une branlée à quelques ennemis et il a un sourire carnassier. Chouette, ça nous changera.
Bon, press start, rapide tour aux options, new game.
Facile ? Ok.
Normal ? Ok.
Rien d’autre ?
Un jeu sortit en 2003-2004 sur play2 qui se paye le luxe de ne pas avoir de mode difficile ?
Qu’a cela ne tienne, on jouera en normal.
Un quart d’heure plus tard, reset de la console, on jouera en facile en faite. Lancer le normal à ce jeu en première partie serait comme débuter en nightmare à Doom, voir Texhnolyze à l’envers, ou passer ces vacances en Sibérie Orientale. Ca se fait, mais ce n’est pas la meilleure idée du monde.
Reprenons, on débarque donc. Choix des armes, y’en a qu’une pour le moment, pas dur. Choix du dragon ? Nada. Choix du perso ? Idem. Okay, on va jouer le gros lourd avec le sourire carnassier.
Baston.
Premières missions du jeux, entrecoupées de scènes cinématiques qui t’en brulent la rétine, un château assiégé par des méchants. Toi seul, pauvre héros solitaire, peut forcer le siège et leur mettre une branlée. Jeu japonais, je le rappelle. Dans le château, il y a une personnalité. La déesse, accessoirement sœur du héros. On ne comprend pas trop pourquoi, mais il ne faut pas qu’elle tombe entre les mains des méchants (logique ceci dit, sinon mario bros n’aurait jamais existé).
Premier constat, le jeu n’est pas très beau. Décors vides, ennemis ayant TOUS la même tronche. Les animations sont pas mal ceci dit. Taches de sang, toutes les mêmes, mais qui on le mérite d’exister. Ca donne un petit côté violent, sympa. Un poil de magie lié aux armes, mouais ça a l’air rigolo, faudra voir la suite. Musique.
Musique.
Oh Aime J’ai. La musique. Répétitive, agressive, sons clairs, violons grinçants, gros tambours rythmiques. Qu’est ce que c’est que cette musique ? Passé le choc, on se rend compte qu’elle rend d’autant plus violent, elle donne envie de taper, de boire le sang de ces ennemis dans un verre en forme de crane. La musique de ce jeu est parfaite pour celui qui joue. Pas pour les autres.
Bon, on a déjà le sang, le perso bourrin, la musique enivrante et guerrière. Il est ou le dragon là bordel ? Ah, on le rencontre. Finalement, notre héros n’est pas tant un surhomme que ça, vu qu’il c’est quand même pris des coups dans la gueule avant d’arriver dans le château. Se trainant à l’aide de son épée comme béquille, il voit donc sa future fière monture, elle aussi mise à mal, accrochée au sol, du sang partout, des inscriptions cabalistiques autour d’elle. Ils se détestent.
Les dragons n’aiment pas les humains dans ce jeu, suite à un plot scénaristique que je ne révèlerais pas. Caim (le héros) n’aime pas les dragons, suite à la mort de ces parents. On frôle l’originalité là dites-moi. Bon, les deux se tchatchent, et Caim déclare au dragon vouloir faire un pacte. Un pacte ? L’union d’un homme avec une créature, apportant pouvoir et puissance, une vie partagée (si l’un meurs, l’autre aussi) ainsi qu’une perte pour l’humain. A priori, seul le pacte peut les sauver de leur funeste destin. Bon gré mal gré le dragon accepte. Superbe cg, un partage d’âme, rien que ça. Ils se sentent revigorés et décident donc de foutre une tatane à leur ennemi commun, faudrait pas changer les bonnes habitudes.
Pan pan, baston, boule de feu, youpi. Le dragon bouge au poil, attaques surpuissantes, on se sent vraiment le maitre du monde même si on n’écrase que des polygones moches tous ressemblant. Mission un peu plus en l’air, décor 3D de fond très bien mappé, armoire normande volantes ou rubicube sans couleur comme ennemis.
Ah tiens, on délivre la princesse. Avec toutes ces émotions, on l’aurait presque oublié…Eh mais ! Le héros ne parle plus ? Ah d’accord, le sceau de son pacte est sur sa langue. Euh wow, ils sont allés chercher loin là. Héros aphone, héros aphone, Suikoden ? Zelda ? Marrant ça, mais on oublie vite d’y réfléchir.
Deuxième chapitre. Ah oui, le jeu est découpé comme tel. Basiquement, il y en a huit. Le huitième se concluant par la fin qui servira de lien avec le deuxième épisode. Bon, on avance un peu dans l’histoire, et on commence vraiment à se poser des questions.
Explications. Durant les missions, divers persos du groupe interviennent, image de leur visage, voix du perso et texte à l’écran. Au début on trouve ça chouette, puis peu à peu, on se rend compte qu’il y a d’autres personnes qui interviennent. Notamment les soldats ennemis, qui ont des yeux rouges (merci Druillet) et qui parlent un peu comme des robots. Enfin, un peu comme des gens possédés par un esprit maléfique cherchant la ruine et la destruction du monde qui parleraient de manière robotique.
Vous balancez des lattes sauvages sur les ennemis en faisant gicler le sang pendant que la musique hautement répétitive vous vrille le cerveau au point que vous ne pensez à rien d’autre qu’a taper et des gens vous racontent des trucs du style « Boire ton sang » « La déesse…La déesse… » « J’ai peur maman » avec des voix plus que bizarroïdes.
Wow !
« J’ai peur maman ». C’est un des héros qui dit ça. Les pathos familiaux ont vraiment explosés dans les œuvres japonaises depuis Eva.
Les persos de ce jeu sont tous bizarres de toute façon. Caim, notre héros, est un bourrin sanguinaire sans aucune retenue qui ne pense en fin de compte qu’à tuer. Furia, la déesse, est une jeune fille meurtrie, assurant la sauvegarde du monde (rien que ça ?), et nourrissant des penchants incestueux. Inuart, le mari officiel de la déesse, n’est qu’un pleutre ayant un complexe d’infériorité vis-à-vis de Caim. Verdelet, le gentil prêtre qui a le savoir est un fourbe qui n’hésite pas à se cacher derrière les autres et à invoquer sa mère.
Les autres persos jouables, au nombre de trois, ne sont eux aussi pas en reste. Leonard, tout d’abord, un prêtre d’une trentaine d’année aimant beaucoup les petits garçons et se refusant à voir la cruauté du monde. Arioch ensuite, une elfe rendue folle, veuve et accessoirement ménopausée par l’aventure. Seere, un petit gamin à l’égo énorme, ayant éternellement dix ans, se prenant pour un héros légendaire.
Le grand méchant de l’histoire est une gamine de six ans. Et ça tient la route, juré.
Sur les huit chapitres basiques, on se rend compte qu’au bout du quatrième, on nage en pleine fin du monde. Il faut dire que nos héros se font sacrément entuber tout du long, quelle idée de vouloir sauver le monde à une poignée aussi, on n’est pas dans un Final Fantasy là. Monstres affreux, morts vivants, tout vas bien. Mais bébés géants avec des ailes dans le dos qui ne pensent qu’à se repaitre de chair fraiche ? Les barrières du monde se relâchent et le chaos absolu envahit la terre. Ah ouais, ben ils n’y sont pas allés de main morte.
Bon, on latte le boss de fin, on regarde le générique, tout content. On se dit que c’était, quand même, un peu court. Environ 20 heures. Oh mais tiens, qu’est ce donc que cette dernière ligne qui nous indique qu’on vient de voir la première fin du jeu sur les 5 ?
Comme je l’ai signalé, la première fin permet de faire le lien avec l’opus numéro deux. Les autres apportent des alternatives, des éclaircissements de l’histoire, un peu comme des uchronies. Et elles sont toutes plus sanglantes, violents et dérangeantes les unes que les autres. Signalons qu’il m’a fallu environ 60 heures de jeu pour atteindre le dernier niveau, soluce à l’appuie, que j’ai dépassé allègrement la centaine, et que je n’ai pas tout à fond.
Voilà le résumé du jeu : dérangé. Ce jeu nous mets mal à l’aise, il fait tout pour qu’on se retrouve avec des pensées sombres, violentes. Situations immondes, réflexions orgueilleuses, lâches, affreuses, persos infâmes jusqu’au bout. Vous ne serez pas épargnés une seule minute. Le jeu mérite amplement son logo 16+.
Signalons encore un point sur la musique, j’avais tiqué au chapitre quatre sur celle-ci, me rappelant vaguement de quelque chose déjà entendu. En regardant le générique, j’ai compris pourquoi. Il s’agit intégralement de musiques classiques, en grandes parties russes, reprises et remixées de manière assourdissante et violente. Wow, troisième fois.
Dernier détail, la carte du monde complètement découverte. Ca ne vous rappelle rien ? Retournez-la. Mettez ça avec le héros aphone. Vous ne voyez toujours pas ou je veux en venir ? Vous n’avez plus qu’à voir la dernière fin.
12 décembre 2008
Par Raton-Laveur le 12 décembre 2008, 03:30
Au cas où vous ne l'auriez pas deviné avec le titre, texte pour les grandes personnes. Les (grandes) filles, vous pouvez rester, on n'est pas sexistes.
Pendant ce temps : Quartier Libre dès dimanche soir : pendant toute la semaine prochaine, vous pourrez publier ici vos propres articles. Allez voir sur la doc de DotClear comment utiliser la nouvelle interface, mais on fera une petite explication quand même.
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