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Naruto dit : les scantrads, c'est mal

Jeux vidéo

21 décembre 2008

Ode à mon compagnon

(par Le Mamelouk)

Sans aucune cruauté
Ni fureur
La Faucheuse est venue aujourd'hui ;
Un Ange est passé
Par ce dédale obscur
Et a emporté mon ami.


Et si je vous parlais de Portal: Prelude ?

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Ça a un nom imprononçable, mais qu'est-ce que c'est bon...

Par QCTX -

Je ne suis pas un gamer.
Je sais, je me répète souvent, mais c'est pour mieux préciser le contexte.
Je ne suis pas particulièrement fan de furries non plus (même si je n'ai rien contre non plus, après tout, c'est un fantasme humain).
Non, c'est vrai, j'ai beau avoir, grâce au Raton et à Poshu pas mal de connaissances vidéo-ludiques, je n'en reste pas moins quelqu'un de pas vraiment attiré par les jeux vidéos.
Ça doit venir de mon rejet de la loose. J'ai horreur de perdre.
J'ai terrifié ma petite sœur aux petits chevaux tellement j'ai pu être de mauvaise foi. Ça doit être ce qui fait que, pour que j'en arrive à apprécier un jeu, il faut juste que ce soit un jeu où je ne perde pas rapidement. Voire que j'arrive à passer le premier niveau, ça peu suffire.
Et si en plus, ce jeu a bénéficié d'une adaptation en anime (et non l'inverse), alors il y a de grandes chances que j'en dise du bien.


Bon, je vais donc vous parler un poil du jeu Utawararerumono.
J'ai commencé à entendre parler d'Utawarerumono à l'Epitanime, pendant le karaoké où je m'extasiais devant la beauté des graphismes d'une AMV.
Renseignements pris, il existe bien une série, qui est elle-même l'adaptation d'un jeu sorti tout d'abord sur PC (en 2002) avant d'être porté sur PS2 (en 2006). Ce portage à permis notamment de promouvoir la sortie de la série (26 épisodes + 4 spéciaux) disponible depuis peu chez un éditeur qui a le bon goût de supporter la Déesse.

Voir la série avant de jouer au jeu n'est absolument pas une priorité. En fait, c'est même presque une gêne, parce que vous risquez de vous faire chier comme un rat mort, surtout au début de l'aventure qui vous présente l'univers du jeu. Pour en terminer avec l'animation, sachez qu'une OAV un peu plus "osée" que la série est en cours de préparation. Joie.
Oui, Joie, parce que l'anime est quand même loin d'être moche. On pourra lui reprocher un scénario un peu brouillon sur la fin et l'utilisation abusive d'image de synthèse lors de déplacement des armées, mais à part ça, c'est une série qui vaut vraiment le coup.

Revenons au jeu. Il s'agit d'un mix étrange entre un visual-novel érotique (enfin comme peuvent l'être les visual-novels, si vous êtes venus pour ça, passez votre chemin) et un tactical RPG.
Comment ça se passe ? En gros, vous avez deux phases : les looonnggues phases de texte à cliquer, cliquer et cliquer encore. Bien que vous ayez de temps en temps un choix de destination à faire via des images (et pas de choix de réponses à des personnages, pour une fois). Et puis de courtes phases de combats (BASTOOOOONNNNN !) ou vous déplacez vos pions sur un plateau de cases en tenant comptes des limitations du terrain ou des capacités de vos personnages. Ouais, je sais, je n'apprends strictement rien aux habitués qui trainent sur ces pages. Mais c'est moi qui rédige, tant pis pour vous.


Faisons un petit tour sur les personnages, puisque, VN oblige, ils sont extrêmement développés scénaristiquement (et certains physiquement, bien entendu) :


Hakuoro (ハクオロ) : c'est le nom qu'on lui a donné parce qu'il ne se souvient plus du sien. En fait son nom, ça pourrait être le vôtre, puisque lui, c'est vous. Enfin, le héros quoi, celui dont vous allez suivre les aventures. C'est visiblement un type qui sait plein de choses sur tout, sauf sur lui, puisqu'il souffre d'un problème génétique. Et le pire, c'est que la seule arme qu'on arrive à lui foutre dans les mains, c'est — tenez-vous bien — un éventail. En métal. Oui, vous avez bien lu, un héros masculin avec une arme de fillette. Vous êtes aussi équipé de série d'un masque à la fonction inconnue et que vous ne pourrez pas retirer.


Erurū (エルルゥ) : Medic ! Celle qui vous a trouvé et sauvé. Vous remarquerez son anneau et ses magnifiques oreilles en fourrure véritable. Ceux qui ont vu la série doivent se souvenir d'une mémorable scène où l'on s'aperçoit que sa queue est bien accrochée. Oui, ce n'est pas une erreur de frappe, vous avez bien lu.
Donc, c'est elle qui vous sauvera les miches en plein combat. Enfin, à condition qu'elle soit à portée. Petit détail, elle n'a aucune capacité d'attaque, évitez de la laisser trop longtemps dans une ligne de tir. Ou à la traine, sinon elle ne vous servira plus à grand-chose. Ho, et bien sûr, elle vous accompagnera immanquablement à chacun de vos combats. Impossible de s'en défaire.


Arurū (アルルゥ) : à ne pas confondre avec sa grande sœur, c'est la loli "yandere" du groupe. J'ai mis des guillemets parce que la violence, ce n'est pas vraiment elle qui va l'apporter, mais son chaton. Un joli chaton de combat (non, elle n'a besoin de crier torse nu en levant une épée) qui craint l'eau, mais vous sera bien utile lors des premiers combats.
Elle est bien timide avec les étrangers, mais son point faible reste les rayons de miel tiré de la ruche (larves incluses). Elle saura cependant se montrer machiavélique lors de certaines confrontations à condition que le terrain ne soit pas humide.
Et histoire de rester politiquement correct, non, elle ne passera pas à la casserole. Dommage, hein ?


Tusukuru (トゥスクル) : la vieille du village. Veille sur les deux frangines (et vous) avant de succomber aux accès de rage d'un kikoolol éconduit. Transmettra ses connaissances et sa passion des herbes médicinales à Eruru.


Oboro (オボロ) : Chef d'un fortin voisin au début de l'aventure, il vous rejoindra rapidement. Très inquiet pour sa frangine atteinte d'une maladie incurable (et accessoirement aveugle), il fera tout pour son bonheur sans aucune honte. Manie deux épées à la fois et se donne l'air d'un voleur avec sa cape. Il restera tout au long des combats l'un des "bourrins" bien utiles pour fignoler un gros monstre. Oreilles d'elfe poilues.


Dorii & Guura (ドリィ・グラァ) : Archers. Réservent une GROSSE surprise à ceux qui ont vu l'anime et aux amateurs de twincest. Entièrement dévoués à leur maître, ces deux-là forment un couple qui vous fera découvrir que le décor est destructible. Ce qui sera très utile pour les faire monter en compétence. Ce levelling deviendra intéressant quand vous pourrez placer des coups spéciaux, n'oubliez donc pas de les faire participer régulièrement.


Yuzuha (ユズハ) : La petite malade qui ne connait rien du vaste monde, mais sait reconnaitre les gens à leur odeur (à défaut de les voir). Très inquiète des décisions que son frère est prêt à prendre "pour son bien". Sa maladie incurable lui interdit de quitter sa chambre. Mais cela n'empêche personne d'y rentrer.


Benawi (ベナウィ) : Le bishonen de service. Très capable contre des humains, il est en revanche totalement inutile face à des monstres. Le fait d'utiliser une monture et une lance lui permet d'avoir une petite allonge supplémentaire lors des combats. Il est la droiture incarnée au point d'en faire un personnage chiant à en mourir. Oreilles humaines.


Kuro (クロウ) : le sous-fifre qui se prend pour un bourrin. Lui aussi il est monté (donc avec une allonge supplémentaire), lui aussi il a une formation de militaire, et il se la pète grave, mais... il ne sert pas à grand-chose en fait. Oubliez-le.


Uritori (ウルトリィ) : Diplomate/Magicienne. L'une des représentantes de la plus grosse religion sur cette planète, très utile sur le terrain pour ses capacités de magie à large rayon d'action. Au niveau du scénario, elle vous permettra de nouer de nombreuses relations diplomatiques.
Son peuple n'est pas équipé de queue ou d'oreilles spécifiques, mais d'une magnifique paire de monumentales ailes blanches. Oui, ça ne l'empêche pas de se retrouver dessous.


Kamyu (カミュ) : Petite sœur de la précédente. Spécialiste en magie noire ciblée, mais dévastatrice. Atteinte d'une étrange maladie elle aussi, elle sera très utile sur le champ de bataille : ses ailes lui permettent de se déplacer facilement et même au corps à corps elle tient la route (enfin, mieux que sa grande sœur). Leur différence ne s'arrête pas là, puisqu'elle est la seule représentante de sa race à posséder des ailes noires. Elle se liera très rapidement d'amitié avec Aruru et Yuzuha (non, pas de possibilité de thresome).


Karura (カルラウアツゥレイ) : "Bourrin" de première classe. Cette jeune fille manie sans peine un heu... "bout de ferraille" de plus de deux mètres de long (me demandez pas comment elle traverse les couloirs avec ça) et qu'elle manie d'une seule main, excusez du peu. Sans conteste l'un des perso les plus travaillés psychologiquement : ancienne princesse, vendue comme esclave, n'en fait qu'à sa tête, se fiche des conventions et du protocole et boit le saké comme du petit lait. Elle se révèlera attentionnée et délicate s'il le faut. À toujours placer en première ligne.


Touka (トウカ) : Bourrin, mais d'un autre style : grosse résistance. Peut tenir sans problème plusieurs assauts simultanés avant l'arrivée de la cavalerie. En première, ligne aussi. Les gens de son peuple son connus pour être tous des héros de la justice, de fins techniciens. D'ailleurs, on en croisera un autre, vers la fin de l'histoire qu'il ne faudra absolument pas hésiter à placer au premier rang aussi, vu que ce sera un bourrin monstrueusement suréquipé.
Elle restera cependant naïve et timide, très à cheval sur le règlement. Légèrement atteinte de lolicon, par ailleurs (non, rien de très graphique à ce sujet). Pas d'oreilles d'animal, mais des sortes d'ailes miniatures à la place des oreilles.



Voilà, je vais vous donner quand même quelques trucs pour bien démarrer le jeu.
Tout d'abord, n'oubliez jamais d'aller faire un tour dans le tuto. Oui, je sais, ça a l'air débile dit comme ça, mais c'est vital. Car le tutoriel se débloque petit à petit selon votre avancée dans l'histoire. Et certaines explications ne vous seront accessibles qu'une fois que certains personnages vous auront rejoint. Donc avant le début de chaque combat, prenez les temps d'aller faire un tour dans les options (et de sauvegarder au passage) pour accéder au tutoriel.
Même chose pour les scènes de Q, ne pensez pas tomber dessus tant que toutes les filles disponibles ne sont pas sous votre toit. Et ne perdez pas votre temps à sauvegarder ces scènes-là, elles deviennent automatiquement dispo dans les bonus du disque.

Dans les options, une mini-encyclopédie permettra de vous y retrouver parmi tous les mots compliqués. Oui, parce qu'évidemment, tous les termes un peu spécifiques (comme les élémentaires, les noms propres, les lieux...) vous sont donnés en VO, ce qui est parfois un peu difficile pour s'y retrouver. Le but du jeu est tellement simple que j'hésite à le rappeler ici : vous commencez par défendre votre village contre des agresseurs divers, avant de peu à peu devoir gérer une surface de plus en plus grande et des conflits de plus en plus importants. Et ne croyez pas que se rendre maitre du pays soit un métier de tout repos, loin de là.

Au niveau des combats, faites bien attention au système d'éléments (feu/eau/terre/vent/magie) qui se contrebalancent comme un JanKenPon. Système très utile au début de l'histoire, que l'on abandonnera peu à peu au profit de la magie. Les combats en terrain dégagé vous permettront de placer au mieux vos personnages en fonction des éléments ennemis.
Quand vous ferez face au boss de fin de niveau, méfiez-vous de leurs attaques. En plus d’être dévastatrices, elles ont une superficie d'attaque bien plus élargie que les autres attaquants.
Sinon, utilisez les techniques habituelles en RPG : déplacez-vous en groupe plus ou moins resserré selon le nombre d'assaillants et surtout n'isolez personne. Dès qu'un de vos personnages se retrouve entouré de trois côtés à la fois (même s'il est un bourrin), il aura très peu de chances de survie, rapatriez-le au plus vite.

Autre astuce : la touche "Alt" doit toujours être maintenue lors de l'attaque d'un ennemi. Ça permet d'enchainer par une seconde attaque (beaucoup moins puissante, mais c'est toujours ça de pris). Du moins, au début de la partie. Au bout d'un certain temps, combiné avec la jauge d'énergie, elle permet le déclenchement d'attaques dévastatrices.

Petit truc chiant par contre, on est obligé d'indiquer au jeu que l'on a fini de déplacer un personnage pour pouvoir passer au suivant. Même si ledit personnage ne peut rien faire d'autre. On a aussi droit à quelque temps de chargement un peu lent entre deux écrans dans la partie VN, mais rien de bien insurmontable. Juste que ça surprend quand on est habitué à la fluidité depuis 30 minutes.


Dans la partie visual-novel, vous en prendrez plein les mirettes. Parce que si le texte peut être très soporifique (et si vous avez déjà vu la série, le scénario ne risque pas de vous surprendre), il n'en est rien des images de toute beauté réalisées par Takahashi Masakishi.
Par rapport au scénario de l'anime, certaines phases sont un poil raccourci alors que certaines sont rallongées. On en apprend notamment beaucoup plus sur les origines de la bête et les salles de haute technologie (ne m'en demandez pas plus, ce serait du spoil).

En prenant le temps de bien lire tous les dialogues, j'ai bien dû passer une trentaine d'heures (calcul "à la louche", c'est pas comme si je savais vraiment estimer ça) pour finir le jeu. Une fois le jeu en mode "Normal" terminé (suffisament simple pour qu'un joueur aussi mauvais que moi y arrive) on peut passer en Hard Mode (avec encore trois niveaux de difficulté) : temps limité pour les mouvements, turn-over plus important dans la liste des tours, force de frappe plus importante...
Gros avantage, la touche "Control" permet de passer les dialogues en accéléré pour qui souhaiterait refaire le jeu, ou retrouver un passage précis. D'ailleurs, vous avez de quoi loger 99 points de sauvegardes. On n’en demandait pas tant, mais c'est pas plus mal.



Petit détail sympa : le dernier morceau du tutoriel ne sera débloqué qu'une fois le jeu terminé et permettre une "visite interactive" des studios Leaf à Tokyo. Enfin, interactive dans le sens où c'est vous qui choisirez qui vous allez interviewer en premier. Tant qu'on y est, une fois le dernier combat terminé, laissez défiler les crédits et en revenez surtout pas à l'écran titre tout de suite : une suite de petites scènes autonomes se lance alors et vous en dit plus sur la suite de l'histoire.

Le DVD contient carrément une section bonus qui vous permettra de revenir sur une galerie d'images, la playlist, le replay des scènes H, le benchmark et un système de transfert des données vers une sorte d'équipement mobile appelé P/ECE. Je n'ai absolument aucune idée de ce que ça peut être, si ce n'est une sorte de mini-console.


Le DVD original est facilement trouvable sur le net. N'hésitez pas à faire appel aux convois de faux ânes des montagnes d'Asie dans lesquelles coulent des rivières impétueuses. Vous n'aurez ensuite plus qu'à récupérer l'excellente traduction (en anglais - faut pas rêver non plus) des petits gars de Mirror Moon.
Même pas besoin de modifier son clavier, ses locales ou quoi que ce soit. Vous lancez l'exécutable de traduction, indiquez le chemin vers le disque idoine et vous laissez travailler la machine. C'est beau la technique, hein ?
Vous avez une machine un peu ancienne et vous avez peur qu'elle ne puisse supporter la montée en charge ? Les développeurs ont pensé à tout, un benchmark est proposé dans les options. Plus vraiment utile aujourd'hui, mais l'intention est quand même très sympa.

Voilà, vous attendez quoi pour aller y jouer ?

Toutes les images de cet article sont copyright 2002/2003 Studio Leaf/AQUAPLUS.

20 décembre 2008

Mirror's Edge, le petit bijou de Noël

Par Manic

Vous êtes certainement au courant, en ce moment EA essaye de se racheter auprès des gamers purs et durs. Ainsi, EA lance la production de deux grands jeux. Le premier est Dead Space, un survival-horror qui n'en est pas vraiment un.

Sitôt après Dead Space, EA sort Mirror's Edge.

Mirror's Edge est tout simplement un petit bijou, un titre qui apporte vraiment quelque chose dans les jeux vidéo. Tout comme Portal ou Braid, des jeux vidéo qui montrent bien que tu es dans un jeu vidéo et que tu ne pourras pas voir ça nulle part ailleurs, et que tu te rends compte que le jeu vidéo c'est tout simplement magnifique.

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Team Fortress 2 : (Plus d') un an après.

Par Valderonce et la communauté steam Editotaku.

Gard'à vous bande de larves ! Tous en ligne bien serrés et bien droits. J'veux pas pouvoir voir un scout passer entre deux personnes.

T'AS ENTENDU L'IVROGNE ? ALLEZ DOC' ETEINT MOI CE MEDIGUN. ET TOI STANISLAS, TU ARRETES DE MANGER QUAND ON TE PARLE ! TOI ENLEVE CE MASQUE ON EST PAS AU BAL SM, ET TOI VA M'ENFILER UNE TENUE PLUS APPROPRIE POUR LE COMBAT !

Hey, vous m'écoutez ?

Qu'est-ce que vous avez à me regarder comme ça tous ?

[...]

M'AVEZ PEUT ETRE EJECTE DE NOTRE BATEAU VIKING, MAIS C'EST MOI QUI RECUPERERAIT L'INTELLIGENCE ENNEMIE ! PARCE QUE J'AI UNE PELLE ! MAGGOTS

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18 décembre 2008

Left 4 Dead - Quelques conseils à l'usage des petits et des grands

http://www.rchsgamingreviewers.com/left-4-dead.jpg

Par Zerh

En ce mois de décembre 2008, on peut affirmer sans risque que Left4Dead est l’un des meilleurs jeux sortis cette année : du plus pur éclatâge de zombis Romero style. Avant, j’allais sur Garry’s Mod faire spawner des zombis pour leur éclater la gueule à coup de M16 ou de grenades, tout en me disant « Ahhh un jeu où on tuerait des centaines de zombis en même temps… jouissannnnnnnce »
Et bien l’un de mes plus grands fantasmes a été comblé cette année grâce à la team de Valve (Fantasme qui se situait sur ma liste tout juste entre « savoir jouer « Still Alive » de Portal à la guitare » et « coucher avec une cosplayeuse »)

Seulement, drôle de constater comment ce qui fait TOUT l’INTERET d’un jeu multi peut également en constituer le principal défaut : « L’enfer c’est les autres » disait Sartre, et sur internet il a raison. Pour éviter de passer pour le boulet de service à votre prochaine partie, suivez le guide.
Nota : je joue principalement en mode avancé, car je ne suis ni partisan de trop de facilité ni masochiste. Quelques erreurs sont possibles dues aux variations entre les difficultés

Gangbang !

LES REGLES A RESPECTER

1/ NE VOUS AVENTUREZ JAMAIS SEUL. S’il vous faudrait techniquement plus de 2-3 secondes pour avoir un camarade en vue, c’est qu’il y a un problème : les Hunters et Smokers ne vont pas se gêner pour mettre ces secondes à profit. Et qui sait ce qu’il pourrait vous arriver tout seul dans le noir…

2/ LE FRIENDLY FIRE C’EST BIEN , MANGEZ EN.
Scène classique à Left4Dead : Un zombi infecté va me frapper de son poing et me faire perdre quelques précieux points de vie. Heureusement, Francis et son shotgun vont tout de suite le dézinguer en même temps que mes genoux. Ouf, on a eu chaud !
Bref, évitez d’ « aider » vos camarades de cette façon, vous aurez encore plein d’autres zombis à déchiqueter.

3/ STRATEGIES  ANTI-TANK
Ahhhh le tank. Moment critique de la map. Trois stratégies sont possibles pour le dézinguer :
Petit a/ Fuir. Saviez vous que le tank disparait s’il n’a frappé aucun survivant en 20 secondes ? Et ouais. Magique. Alors courez !
Petit b/ Shoot da Motha Fucka! Ou pas. 10 000 PV en mode expert, ce petit salaud. Mais si la fuite n’est pas possible (Bill blessé ou zoey qui se rhabille) alors shootez le.
Petit c/ Le remède du Docteur Molotov. Il faudra au tank 45 secondes pour mourir s’il s’enflamme QUELQUE SOIT SON NOMBRE DE PV !. Donc à éviter absolument : lui lancer un molotov si vous avez déjà choisi la deuxième solution.

Quelques Stratégies anti-witch:
a/ Si vous avez le fusil a pompe upgradé, collez vous contre elle: un coup dans la gueule à terre puis un debout dans la tête et c'est finit (mais à la moindre erreur vous êtes une crêpe)
b/ Avec le fusil à lunette, de loin ou en hauteur vous avez le temps de tirer plusieurs fois, mais pareil, pas le droit à l'erreur. En général contentez vous de passer outre, ça marche bien aussi.
En mode versus, si vous voyez un infecté spécial a coté d'une witch, posez vous la question : Ais-je envie de tomber dans son piège et de lui tirer dessus, ou pas ?
Evidemment, si c'est un smoker, fuyez ou il vous tentacle rape attireras vers la witch, et là vous êtes mal.
 

4/ LES PRIORITÉS
Principale erreur qui coûte la vie à la plupart des joueurs. Le succès d’une équipe dépend avant tout du sens des priorités. Eviter les raisonnements du style « Ma maison est en feu ! Vite ! Appelez la poste qu’ils fassent suivre mon courrier ! » -c’est bête mais ca arrive tout le temps-
Imaginons une situation critique : Bill est dans un placard, Francis vient de se faire sauter dessus par un hunter, Louis est au sol, la Horde arrive, et il n’y a plus de papier toilette.
Les priorités à respecter sont les suivantes :
a/ Avant tout : Libérez vos amis des hunters/smokers. J’insiste : priorité ABSOLUE. Si la horde est déjà sur vous, frayez vous un chemin à coup de poings s’il le faut.
b/ Sortez Bill du placard.
c/ Maintenant seulement occupez vous de la horde.
d/ Quand tout le monde est mort, relevez les survivants mis au sol.
Voilà, c’est cet ordre qu’il faut garder à tout prix. Si vous ne respectez pas le petit a/ votre équipe y passera.


Graou !

5/ STRATEGIES VERSUS
Stratégies pour Infectés :
-Smokers : placez vous en hauteur, a un endroit ou ce sera difficile de vous tirer dessus. Votre langue est longue.
-Hunters : restez en permanence proche du groupe et attendez le petit moment ou l’un d’entre eux sera un poil trop éloigné, ou un appel de horde, ou un tank, et aidez à la confusion quand la confusion vous aide.
-Boomer : vous êtes gros et moche.
Rappel pour ces trois classes: IL N’Y A PAS QUE LES ATTAQUES SPECIALES DANS LA VIE ! les coups de griffes comptent aussi, et font bien mal. Toute façon vous allez y passer, alors autant faire quelques dégats.

Stratégies survivants :
Une seule règle: Courez
Quelque chose que les survivants ne comprennent jamais. Je vois pendant des parties des survivants qui se remettent d’une attaque d’infectés, qui prennent bien leur temps pour vérifier que leurs guns sont remplis et que tout le monde est là, résultat les infectés réattaquent au même endroit (la durée de spawn étant je le rappelle d’a peine 10 à 25 secondes). Quatre fois de suite, parfois.
Votre seule chance de survivre (ou au moins de faire un pas mauvais score) est de Courir et de ne jamais vous arrêter. JAMAIS (exception de l’aide aux camarades entravés, évidemment).

Enfin un dernier conseil, personnel celui-là : Sachez quand lâcher votre équipe. Parfois, il vaut mieux ne pas jouer les héros.

Je rend l’antenne et je vous conseille à tous de rejoindre le groupe de l’Editotaku, ya des bons serveurs et des gars qui maitrisent.

King Of The Surf Guitar

Par Nashi, la mouette qui parle encore d'un jeu musical (en plus de repomper la même intro que lors de l'article précédent)



Quand tout va mal il vous reste le groove!

 S'il y a bien une chose que se demandent ceux qui ne jouent pas aux jeux musicaux c'est bien: Quel intérêt au fond? ( ça et quelques autres questions sur le pourquoi du comment c'est ridicule de ce déhancher sur une musique abrutissante ou jouer des maracas).

En fait c'est une question tout à fait légitime vu que les jeux musicaux n'ont aucun intérêt à proprement parler (à part le fun, les bonnes soirées à plusieurs qu'ils garantissent, ect). Dans un Final Fantasy et plus généralement dans les RPG le but est de dezinguer un ou plusieur grands méchants qui veulent détruire/dominer/ le monde et au passage tuer/annihiler/lawasher/violer (rayer la mention inutile) la populasse locale et le groupe du héros. A la fin d'un RPG vous avez ce sentiment de devoir accompli, vous avez l'impression d'avoir vaguement contribué à quelque chose quelque part, en tout cas vous êtes partis d'un point donné et êtes arrivés à un point final et ça vous donne au moins l'impression de ne pas avoir perdu votre temps. Dans les jeux musicaux rien de tout ça. Même s'il y a parfois un scénario (et encore, les seuls exemples que j'ai en tête sont Elite Beat et Parappa...Donc voilà) , les jeux musicaux n'ont pas de début ni de fin, ils ont une liste de chansons et des niveaux de difficultés, s'tout. Les jeux musicaux n'offre aucun vrais repères de progression hormis les scores, les jeux musicaux n'essaye pas de vous appâter avec un scenar béton, des graphismes de folie ou autre chose, ils n'ont pour eux que leurs playlist, le gameplay et la quête du hight score...

 Et c'est cette quête du hight score que ceux qui n'aiment pas les jeux vidéo musicaux (et une bonne autres parties des jeux vidéo tout cours en fait) ont du mal à saisir : La quête du hight score n'a pas d'explications plus logique que celle du concours de celui qui a la plus grosse. La quête du hight score c'est profondément improductif et c'est ça que certain n'aiment pas, il y a rien de moins compréhensible pour un esprit cartésien (enfin, je place ce mot!) qu'une personne qui refait 50 fois la même piste pour grappiller quelques points supplémentaires à chaque fois, alors que c'est quand même la base la plus solide du jeu vidéo... Et au final c'est quand même toujours vers ces jeux qu'on se tourne quand on a envie de se vider la tête un bon coup. Les RPG vous demandent de réfléchir, les jeux de shoot vous demandent d'être constamment en alerte... Les jeux musicaux vous demandent juste de vous amuser.

Enfin bref, de quel jeu va parler cet article? Je suis sortis en 2008, je suis disponible sur la plate-forme Steam, je suis...?
Audiosurf! Rangez les cotillons et les femmes nues, aujourd'hui ça parle d'un jeu musical pas tout à fait comme les autres.

[blabla=présentation du jeu]

Audiosurf est un jeu exclusivement PC ( XP et Vista), jouable au clavier (mauvaaaais plan), à la souris (bien plus réactif et sympa. Après si vous n'avez qu'un ordi portable est donc peut être pas de souris...Et bien là préparez-vous à une bonne séance de manucure sauvage) ou à la manette (non testé mais ça doit être comme le clavier à mon avis). Il est développé par les gentils gens de chez Invisible Handlebar et est distribué par Valve Corporation (qui a un logo moche, oui moche) par le biais de Steam (la démo du jeu est dispo ici et vous permet de tester 3 chansons). Ah! Et c'est du rythme, forcément.

[/blabla]

 J'ai déjà dit dans l'article précédent que le gros d'un jeu vidéo musical est sa playlist (oui, rock band avec du classique ça serait chiant par exemple, tout comme on ne voit pas du gros rock violent sur Samba de Amigo), une playlist qui est totalement absente chez Audiosurf (hormis l'OST Orange Box déjà dispo au début du jeu). En fait Audiosurf vous permet de jouer avec n'importe la qu'elle des musiques et chansons dispo sur votre ordinateur. Vous rêviez de pouvoir jouer sur des titres comme votre opening du moment ou le main thème de Monkey Island ? C'est possible avec ce jeu du moment que vous avez le mp3 sous la main. ( Et vous n'allez pas me faire croire que des grands comme vous ne savent pas où trouver leurs bonheurs en matière de mp3. )

Et sinon comment ça se joue? Audiosurf, comme son nom l'indique vaguement, vous permet de surfer sur votre musique. Qu'est-ce ça veut dire? Ça veut dire que la musique que vous fournissez au jeu va généré un parcours divisé en 5 (3 en normal et difficile selon le personnage que vous prenez) zones, zones où se déplace un petit vaisseau futuriste qui doit choper un maximum de bloc de couleurs tout en évitant les blocs gris ( il existe d'autre mode où les blocs gris disparaissent et laissent place à des blocs de différentes couleurs que vous devez réunir par groupes de 3 ou plus. Je trouve par contre ces modes moins fun que l'autre). Là où ce jeu est réellement intéressant c'est que le parcours qui est créé suit la musique. Ce que je veux dire c'est que par exemple si le rythme de la musique est rapide, votre vaisseau sera rapide (et accessoirement les blocs récupérés sur ce genre de passage valent plus de points), si votre musique est calme votre vaisseau sera lent. Il y a aussi des subtilité comme par exemple le nombres de bloc directement influencé par le rythme, l'inclinaison de la pente qui sera descendante pour un rythme rapide et montante pour un rythme lent ou encore des bosse qui apparaitront sur la piste à chaque percussion (Attention sur "One Winged Angel" la chanson qui abime les pacemakers).

 Du coup non seulement vous faites vous-même votre liste de pistes, mais en plus indirectement vous choisissez comment sera vos pistes...Après, je dois dire qu'avec quelques heures de jeu au compteurs et plusieurs musiques passé au crible: Les musiques lentes sont chiantes à jouer (c'est long, pas très intéressant, quel intérêt d'un truc long et chiant dans un jeu de rythme?), les rapides peuvent être très rapidement casse-coui...Pieds ( Oki tu fais du 300 Km/s sur du bon gros rock agressif...Mais par contre tu fais que ça et il te faut plus de 60 essais pour réussir à finir la piste sans te prendre un bloc gris parce que ça va trop vite pour que t'arrive à le différencier des autres...Pas de bol, avec les couleurs pétante du soft tu seras au sol en train de convulser tout en bavant partout sur la moquette avant d'en être vraiment capable). Les meilleures pistes sont donc celles qui descendent mais pas trop (évités à fond les pentes bien raides, surtout au début), idéalement avec quelques petits passages un peu calme pour reposer, évitez aussi tout ce qui commence bien rapidement (mention spéciale au OST de jeu pour le coup), sans même vous en rendre compte le vaisseau aura déjà loupé 3,4 blocs avant même que vous soyez vraiment prêt.

Sinon pour ce qui est du choix de la musique je conseille surtout tout ce qui est rock ("Higtway to hell" passe bien "Money for nothing" aussi), instrumental pourquoi pas (L'opening de Baccano! est vraiment sympa à jouer), voire même OST ( y en a qui aime Touhou dans le coin, non? Y a aussi pas mal des battle thème de vos RPG favoris qui pourraient valoir le coup d'être testés ).

 Pour accorder le premier bloc et le second de cet article, n'oublions pas que le jeu propose un classement mondial, par pays et par liste d'amis pour chaque chansons ( vous pouvez aussi, pour être sûr de bien jouer à la même chanson que les autres joueurs, utiliser le moteur de recherche des chansons les plus jouées). Un concours de taille à l'échelle du monde et sur un jeu musical qui plus est, ça vous tente?
Dernier point, le jeu ne vaut que 10$ ce qui n'est pas franchement cher, offrez-vous ça pour les fêtes, c'est plus sympa qu'écouter mamie qui parle de ses problèmes de dos ou du bon vieux temps.

17 décembre 2008

En avant vers le passé

Par Mdt

Warning : cet article n'a strictement aucun interêt.

Hier soir, le Raton me sortait que j’étais devenu vieux parce que je n’avais pas de gros troll sous la main pour son quartier libre, comme jadis. En plus, me fit-il, « le quartier libre, c’est humanitaire, ça permet aux types que personne ne lit de profiter de la popularité du meilleur blog francophone, le mien, pour récupérer quelques lecteurs » (cette phrase a été passée au filtre de la déformation/amplification). Connerie que tout ça, chacun sait que les seules raisons justifiant le quartier libre sont 1/ augmenter la taille du déjà conséquent e-penis du Raton et 2/ éloigner le plus possible de la page d’accueil ses derniers articles repousse-dinde, heureusement, ce plan est un échec. Ah, oui, 3/ PROFIT aussi, ça sert toujours. 

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16 décembre 2008

Petite histoire d'amour sur cette triste planète

Article tout mignon par Shikaze

Ben oui, pour une fois, je me laisse tenter à faire dans le moe.

je vais donc vous parler d'un jeu, en l'occurence une Visual Novel. Avant toute chose, pour les ignares, Visual Novel, plus souvent abrégé en VN, kesako ? Ni plus ni moins que le pendant vidéoludique des bons vieux 'Livre dont vous êtes le Héros' qui ont bercé notre enfance (ou au moins la mienne). A ce propos, j'en profite pour faire un aparté rapide, mais les livres de Loup Solitaire (Lone Wolf en anglais), sont disponibles gratuitement et légalement sur le net ici.  Pour les ignares, ceci veut dire que dans une VN, on a souvent des choix qui nous sont proposés, et chacun de ces choix va influer sur le déroulement de l'histoire, pour créer ce qu'on appelle ensuite une route. Le but du fan ultime étant, bien entendu, de réussir à compléter toutes les routes possibles d'une VN, afin d'avoir l'histoire la plus complète possible.

Bien entendu, c'est d'un eroge (contraction de erotic game) dont je vais parler, même si le sexe n'est pas particulièrement le point le plus important ici. Oui, je sais 'Comment ?!? Du scénario dans MON pr0n ?'. Et bien OUI, ça arrive. Donc attention, va y'avoir du H. Voici donc Saya no Uta.

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15 décembre 2008

Oh un drag *sprotch*

Par Aer

 

Retour en 2002.

Fort de l’acquisition d’une grosse console noirâtre, les recherches s’orientent vers ce nouveau monde remplis de 32 bits, de polygones, de dévédé et tutti quanti. D’un naturel plutôt lourdaud (d’aucun diront bourrin), l’accroche de jeux stupides comme la série des Dynasty Warriors, qui est pour le jeu vidéo ce qu’est Ed Wood pour le cinéma, me parle fatalement.

Au grès des recherches, il arrive qu’un jeu tombe comme ça, au travers d’un filet appelé « news » : la prochaine création estampillé Square-Enix serait proche d’un Dynasty suscité.

WTF ? Les japonais qui cherchent à pondre des jeux « réfléchis » ? Un truc bourrin ? Rassurez-vous, Square ne sera qu’éditeur sur cette série. Pas envie d’être trop associé à ça ? Développeurs n’ayant plus gout à rien après FF10 ? Le mystère reste entier. La boite incriminée sera donc Cavia. Comme vous pouvez le voir, ils ont fait pas mal de merdes. A l’époque la boite est jeune, ce jeu sera leur quatrième produit, ils en ont dans le pantalon quoi.

 

Drag-On Dragoon, Drakengard en français, sortira en Septembre 2003 au Japon et en Mai 2004 par nos vertes contrées (oui parce qu’au Japon, ça fait longtemps que l’ile est entièrement bétonnée). Le combo Grosse Baston + Dragon m’interpellant, je me renseigne avidement sur le jeu, compulsant frénétiquement les news, attendant impatiemment les premières critiques, histoire de voir. Et la, c’est le drame : jeu mal fini, scénario brouillon, réalisation technique à chier (entre autre le clipping et la « brume magique qui fais rien voir à trois mètre »), répétitivité vraiment mal venue, bref, une daube comme on en fait plus.

Mais quand même, un dragon quoi, je n’avais pas fait ça depuis Panzer Dragoon sur Saturn. Allez hop, direction l’occase, je dégotte le jeu pour 10 pauvres euros.

Lancement, chargement, logos. On enchaine directement sur une vidéo d’intro. Un bijou bizarroïde à trois visages (emblème très important par la suite ceci dit) tournoie gentiment pendant que des inscriptions rouge sang disparaissent dans des flammes. Ca fait sacrément kitsch. Musique style sous Carmina Burana, là on se pose des questions. Au bout d’une minute, la cg débarque, et bon  forcément, Square-Enix quoi. Présentation de quelques persos munis de leurs pokémons, guerre, guerre, dragon, guerre. Miam. Ah tiens, le héros vient de foutre une branlée à quelques ennemis et il a un sourire carnassier. Chouette, ça nous changera.

Bon, press start, rapide tour aux options, new game.

Facile ? Ok.

Normal ? Ok.

Rien d’autre ?

Un jeu sortit en 2003-2004 sur play2 qui se paye le luxe de ne pas avoir de mode difficile ?

Qu’a cela ne tienne, on jouera en normal.

Un quart d’heure plus tard, reset de la console, on jouera en facile en faite. Lancer le normal à ce jeu en première partie serait comme débuter en nightmare à Doom, voir Texhnolyze à l’envers, ou passer ces vacances en Sibérie Orientale. Ca se fait, mais ce n’est pas la meilleure idée du monde.

Reprenons, on débarque donc. Choix des armes, y’en a qu’une pour le moment, pas dur. Choix du dragon ? Nada. Choix du perso ? Idem. Okay, on va jouer le gros lourd avec le sourire carnassier.

Baston.

Premières missions du jeux, entrecoupées de scènes cinématiques qui t’en brulent la rétine, un château assiégé par des méchants. Toi seul, pauvre héros solitaire, peut forcer le siège et leur mettre une branlée. Jeu japonais, je le rappelle. Dans le château, il y a une personnalité. La déesse, accessoirement sœur du héros. On ne comprend pas trop pourquoi, mais il ne faut pas qu’elle tombe entre les mains des méchants (logique ceci dit, sinon mario bros n’aurait jamais existé).

Premier constat, le jeu n’est pas très beau. Décors vides, ennemis ayant TOUS la même tronche. Les animations sont pas mal ceci dit. Taches de sang, toutes les mêmes, mais qui on le mérite d’exister. Ca donne un petit côté violent, sympa. Un poil de magie lié aux armes, mouais ça a l’air rigolo, faudra voir la suite. Musique.

Musique.

Oh Aime J’ai. La musique. Répétitive, agressive, sons clairs, violons grinçants, gros tambours rythmiques. Qu’est ce que c’est que cette musique ? Passé le choc, on se rend compte qu’elle rend d’autant plus violent, elle donne envie de taper, de boire le sang de ces ennemis dans un verre en forme de crane. La musique de ce jeu est parfaite pour celui qui joue. Pas pour les autres.

Bon, on a déjà le sang, le perso bourrin, la musique enivrante et guerrière. Il est ou le dragon là bordel ? Ah, on le rencontre. Finalement, notre héros n’est pas tant un surhomme que ça, vu qu’il c’est quand même pris des coups dans la gueule avant d’arriver dans le château. Se trainant à l’aide de son épée comme béquille, il voit donc sa future fière monture, elle aussi mise à mal, accrochée au sol, du sang partout, des inscriptions cabalistiques autour d’elle. Ils se détestent.

Les dragons n’aiment pas les humains dans ce jeu, suite à un plot scénaristique que je ne révèlerais pas. Caim (le héros) n’aime pas les dragons, suite à la mort de ces parents. On frôle l’originalité là dites-moi. Bon, les deux se tchatchent, et Caim déclare au dragon vouloir faire un pacte. Un pacte ? L’union d’un homme avec une créature, apportant pouvoir et puissance, une vie partagée (si l’un meurs, l’autre aussi) ainsi qu’une perte pour l’humain. A priori, seul le pacte peut les sauver de leur funeste destin. Bon gré mal gré le dragon accepte. Superbe cg, un partage d’âme, rien que ça. Ils se sentent revigorés et décident donc de foutre une tatane à leur ennemi commun, faudrait pas changer les bonnes habitudes.

Pan pan, baston, boule de feu, youpi. Le dragon bouge au poil, attaques surpuissantes, on se sent vraiment le maitre du monde même si on n’écrase que des polygones moches tous ressemblant. Mission un peu plus en l’air, décor 3D de fond très bien mappé, armoire normande volantes ou rubicube sans couleur comme ennemis.

Ah tiens, on délivre la princesse. Avec toutes ces émotions, on l’aurait presque oublié…Eh mais ! Le héros ne parle plus ? Ah d’accord, le sceau de son pacte est sur sa langue. Euh wow, ils sont allés chercher loin là. Héros aphone, héros aphone, Suikoden ? Zelda ? Marrant ça, mais on oublie vite d’y réfléchir.

 

Je suis gentil ? Je suis méchant ? Je suis un plot scénaristique éculé ? Osef, j'ai un BLACK DRAGON.

Deuxième chapitre. Ah oui, le jeu est découpé comme tel. Basiquement, il y en a huit. Le huitième se concluant par la fin qui servira de lien avec le deuxième épisode. Bon, on avance un peu dans l’histoire, et on commence vraiment à se poser des questions.

Explications. Durant les missions, divers persos du groupe interviennent, image de leur visage, voix du perso et texte à l’écran. Au début on trouve ça chouette, puis peu à peu, on se rend compte qu’il y a d’autres personnes qui interviennent. Notamment les soldats ennemis, qui ont des yeux rouges (merci Druillet) et qui parlent un peu comme des robots. Enfin, un peu comme des gens possédés par un esprit maléfique cherchant la ruine et la destruction du monde qui parleraient de manière robotique.

Vous balancez des lattes sauvages sur les ennemis en faisant gicler le sang pendant que la musique hautement répétitive vous vrille le cerveau au point que vous ne pensez à rien d’autre qu’a taper et des gens vous racontent des trucs du style « Boire ton sang » « La déesse…La déesse… » « J’ai peur maman » avec des voix plus que bizarroïdes.

 

Wow !

 

« J’ai peur maman ». C’est un des héros qui dit ça. Les pathos familiaux ont vraiment explosés dans les œuvres japonaises depuis Eva.

Les persos de ce jeu sont tous bizarres de toute façon. Caim, notre héros, est un bourrin sanguinaire sans aucune retenue qui ne pense en fin de compte qu’à tuer. Furia, la déesse, est une jeune fille meurtrie, assurant la sauvegarde du monde (rien que ça ?), et nourrissant des penchants incestueux. Inuart, le mari officiel de la déesse, n’est qu’un pleutre ayant un complexe d’infériorité vis-à-vis de Caim. Verdelet, le gentil prêtre qui a le savoir est un fourbe qui n’hésite pas à se cacher derrière les autres et à invoquer sa mère.

Les autres persos jouables, au nombre de trois, ne sont eux aussi pas en reste. Leonard, tout d’abord, un prêtre d’une trentaine d’année aimant beaucoup les petits garçons et se refusant à voir la cruauté du monde. Arioch ensuite, une elfe rendue folle, veuve et accessoirement ménopausée par l’aventure. Seere, un petit gamin à l’égo énorme, ayant éternellement dix ans, se prenant pour un héros légendaire.

Le grand méchant de l’histoire est une gamine de six ans. Et ça tient la route, juré.

Sur les huit chapitres basiques, on se rend compte qu’au bout du quatrième, on nage en pleine fin du monde. Il faut dire que nos héros se font sacrément entuber tout du long, quelle idée de vouloir sauver le monde à une poignée aussi, on n’est pas dans un Final Fantasy là. Monstres affreux, morts vivants, tout vas bien. Mais bébés géants avec des ailes dans le dos qui ne pensent qu’à se repaitre de chair fraiche ? Les barrières du monde se relâchent et le chaos absolu envahit la terre. Ah ouais, ben ils n’y sont pas allés de main morte.

 

Bon, on latte le boss de fin, on regarde le générique, tout content. On se dit que c’était, quand même, un peu court. Environ 20 heures. Oh mais tiens, qu’est ce donc que cette dernière ligne qui nous indique qu’on vient de voir la première fin du jeu sur les 5 ?

Comme je l’ai signalé, la première fin permet de faire le lien avec l’opus numéro deux. Les autres apportent des alternatives, des éclaircissements de l’histoire, un peu comme des uchronies. Et elles sont toutes plus sanglantes, violents et dérangeantes les unes que les autres. Signalons qu’il m’a fallu environ 60 heures de jeu pour atteindre le dernier niveau, soluce à l’appuie, que j’ai dépassé allègrement la centaine, et que je n’ai pas tout à fond.

 

Voilà le résumé du jeu : dérangé. Ce jeu nous mets mal à l’aise, il fait tout pour qu’on se retrouve avec des pensées sombres, violentes. Situations immondes, réflexions orgueilleuses, lâches, affreuses, persos infâmes jusqu’au bout. Vous ne serez pas épargnés une seule minute. Le jeu mérite amplement son logo 16+.

 Alors certes, point de vue technique, il est carrément à la ramasse et ça ne s’arrange pas d’années en années ; mais il fout un tel coup de pied au cul de la bonne conscience que ça en devient jouissif. Ne faites pas l’impasse sur une technique pourrie, vous ne le regretterez pas.

 

Signalons encore un point sur la musique, j’avais tiqué au chapitre quatre sur celle-ci, me rappelant vaguement de quelque chose déjà entendu. En regardant le générique, j’ai compris pourquoi. Il s’agit intégralement de musiques classiques, en grandes parties russes, reprises et remixées de manière assourdissante et violente. Wow, troisième fois.

Dernier détail, la carte du monde complètement découverte. Ca ne vous rappelle rien ? Retournez-la. Mettez ça avec le héros aphone. Vous ne voyez toujours pas ou je veux en venir ? Vous n’avez plus qu’à voir la dernière fin.

 

NB : Rapide correction. Je rajoute de plus le lien vers http://drakengard2.free.fr/. C'est sur ce site que j'ai honteusement récupéré la carte du monde. Allez les voir si vous aimez Drakengard, le tout est vraiment formidable (Merci à Corti de me l'avoir rappelé).

 

12 décembre 2008

Porn d'arcade

Au cas où vous ne l'auriez pas deviné avec le titre, texte pour les grandes personnes. Les (grandes) filles, vous pouvez rester, on n'est pas sexistes.

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"Rapport d'infiltration dans un Game Center"


Woah, une JAV (Japan Adult Video) qui se déroule dans un game center. Ouais, parce que les japonais, ils disent pas "salle d'arcade" mais game center, yeah.


Tiens, c'est le trip "caméra cachée". Sauf que bien évidemment, tout est pipeauté. Les mecs font semblant de filmer avec une caméra planquée dans leur montre, alors ils tournent le cadran vers la fille qui s'occupe d'eux... "Tu fais quoi à regarder l'heure qu'il est alors que je te joue du flutiau ?"


Première scène : il joue à Virtua Tennis 2 et les demoiselles le courtisent. Quoique : la borne est clairement en rolling demo, avec les écrans de tutorial qui défilent après le titre. Ca va mec, tu peux quand même caser 100 yens pour jouer un peu, non ?


Capcom VS SNK 2 ! J'adore ce jeu.


Deuxième scène : un panel pour les jeux de mahjong. Super populaire là-bas, au point qu'on trouve des contrôleurs custom pour les consoles de salon.


Mais bon, ils pourraient pas ranger la serpillère ?


Troisième scène :Time Crisis 3. Alors là, je vous arrête tout de suite : la fille est entre le mec et la pédale pour se planquer et recharger. Mais le pire, c'est qu'il joue vraiment, contrairement à son pote de Virtua Tennis 2 : le ressort de recul sur le flingue fonctionne correctement. Et comme il ne peut plus tirer après quelques cartouches, il se retrouve Game Over en deux coups de cuillère à pot. Parce qu'il tire à blanc, si vous voyez ce que je veux dire. Notez la magnifique borne de Beatmania (en 5 touches, à ne pas confondre avec Beatmania IIDX en 7 touches) derrière eux.


Quatrième scène : un énième jeu d'arcade sur Initial-D. Volant classique à recul de force et la borne est en super état. Pareil, il a vraiment glissé sa pièce dans la fente et le volant continuait à tourner dans le vide pendant qu'il avait arrêté de jouer pour se concentrer sur sa copilote.


Cinquième scène : "putain mais laissez-moi jouer à mon jeu de cartes pourri !"


Ahlala, un rack mal aligné - assez commun chez les japonaises. Ce n'est pas bien grave, mais ça peut rayer le PCB (Printed Circuit Board) de votre carte si vous ne faites pas attention lors de l'insertion dans le port. Ce cher SGN vous en parlera mieux que moi dans les commentaires, c'est un spécialiste en la matière.


Sixième scène : ça fait toujours plaisir de voir un game center bien nippon, avec des bornes en super état - Astro City qui plus est. Evidemment, les producteurs ont flouté les écrans de jeu, mais on reconnait facilement l'intro de The King of Fighters 2002 derrière eux.



Conclusion : pas de pachinko ? déception. On a clairement affaire à un game center qui n'a pas pignon sur rue, mais doit être planqué dans l'étage anonyme d'un immeuble qui l'est tout autant. On imagine volontiers l'équipe de tournage accompagnée des actrices et menée par un yakuza avec des lunettes noires qui réquisitionne la salle auprès d'un préposé à la monnaie, terrorisé devant le malfrat qui lui gueulerait dessus avec des "NANDA ?!" à chaque fin de phrase en gardant les mains dans les poches. Mais à part ça... Pas de fighting 2D malgré tous ces bons jeux ? Elles ne jouent jamais ? Faut dire que les mecs ne sont pas vraiment des gamers non plus, et encore moins des hardeurs, Japon oblige. On voit l'inévitable tatouage sur le mec (même sur une des filles, beurk) qui laisse bien comprendre que nous avons juste affaire à un type qui a donné une enveloppe de cash au bon yakouze.

Pendant ce temps : Quartier Libre dès dimanche soir : pendant toute la semaine prochaine, vous pourrez publier ici vos propres articles. Allez voir sur la doc de DotClear comment utiliser la nouvelle interface, mais on fera une petite explication quand même.

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